Pour ne pas être plongé cet été dans le noir, le Liban va devoir, une fois de plus, acheter de l’électricité à la Syrie, a annoncé hier, catastrophé, le président de la commission de l’Énergie, Mohammed Kabbani. Le fuel disponible est sur le point de s’épuiser, sans que les fonds nécessaires à son remplacement soient disponibles, a-t-il ajouté. Sans un plan d’urgence, le rationnement est inéluctable, a renchéri le parlementaire, qui a affirmé que tout à l’EDL est « pourri », de la perception à la production, en passant par les centrales et le réseau de distribution. Et pour obtenir du courant de la Syrie, il faudra lui payer d’abord celui que nous avons déjà consommé, a-t-il souligné, précisant que le déficit annuel de l’Office s’élève à 300 millions de dollars. Page 4