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Vie politique Joumblatt chez Hariri à Koraytem

Le Premier ministre Rafic Hariri a reçu hier le chef du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt, en présence du ministre de l’Économie Marwan Hamadé et du ministre de la Culture Ghazi Aridi. L’entretien a porté sur la situation générale. À l’issue de la rencontre, M. Joumblatt a affirmé : « J’ai posé un certain nombre de problèmes, auxquels je sais qu’il n’y aura pas de solution rapide. Parmi ces problèmes, la propagation du cancer : je fais tous les dimanche des visites de condoléances et je suis au courant au préalable des causes du décès. Je suis quasiment devenu un spécialiste. Le cancer se répand très rapidement et touche tous les âges. Existe-t-il un organisme ou un ministère pour surveiller la qualité de la nourriture que nous avalons ? Sans oublier les pesticides qui sont utilisés à tort et à travers ? Ce qui se produit est dangereux et constitue une catastrophe à l’échelle nationale. » « J’ai par ailleurs évoqué la question de la main-d’œuvre étrangère. Il est nécessaire de protéger la main-d’œuvre libanaise dans les industries. À titre d’exemple, il existe à Naamé une usine au sein de laquelle il y a 700 travailleurs, dont seulement six sont Libanais. Cela est étrange », a indiqué M. Joumblatt. « Qu’en est-il de l’agriculture ? On m’a dit que même l’ail est importé de Chine, comme si la terre libanaise n’était plus capable de produire de l’ail », a-t-il poursuivi, avant d’évoquer des questions relatives au domaine de l’environnement à Beyrouth. « Nous voulons conserver ce qui reste comme verdure à Beyrouth. J’ai souhaité auprès du Premier ministre que la municipalité de Beyrouth exproprie l’espace vert du Club français au lieu de construire une grande tour à sa place », a-t-il ajouté. Il a enfin plaidé en faveur d’un abattoir moderne à Beyrouth. L’ambassadeur de France Samedi, l’ambassadeur de France à Beyrouth, Philippe Lecourtier, avait été reçu par M. Hariri. M. Lecourtier avait notamment déclaré à l’issue de l’entretien : « Nous avons abordé avec le président Hariri la situation dans la région, ainsi que la politique étrangère de la France avec la formation d’un nouveau gouvernement en France. » M. Lecourtier a poursuivi : « Évidemment, et comme l’a affirmé le président Jacques Chirac, la diplomatie de la France n’a pas du tout changé. Nous sommes tranquilles car il n’y a aucun changement de politique à l’égard du Liban. » « Nous avons effectué un tour d’horizon rapide de la situation pour aboutir à la conclusion qu’il n’y a pas de souci à se faire concernant les relations entre le Liban et la France », a ajouté l’ambassadeur. Ghassan Salamé, personnalité culturelle arabe de l’année L’ancien ministre et actuel conseiller du secrétaire général des Nations unies, qui fait désormais partie, depuis le 28 mars, du nouveau conseil d’administration du prestigieux International Crisis Group (ICG), recevra aujourd’hui lundi le prix Mohammed ben Rached al-Maktoum (prince héritier et ministre de la Défense des Émirats arabes unis) récompensant la personnalité culturelle arabe de l’année. La cérémonie se déroulera à Abu Dhabi, dans le cadre du Festival culturel des Émirats. Ghassan Salamé en profitera pour inaugurer le Salon du livre de la ville émiratie après-demain mercredi, où il y prononcera un discours particulièrement attendu sur la réforme dans les pays arabes, entre le fait accompli et le refus.
Le Premier ministre Rafic Hariri a reçu hier le chef du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt, en présence du ministre de l’Économie Marwan Hamadé et du ministre de la Culture Ghazi Aridi. L’entretien a porté sur la situation générale.
À l’issue de la rencontre, M. Joumblatt a affirmé : « J’ai posé un certain nombre de problèmes, auxquels je sais qu’il...