Actualités - CHRONOLOGIE
Appel de Hoss à une participation massive au scrutin
le 05 avril 2004 à 00h00
L’ancien président du Conseil Sélim Hoss a souligné hier la nécessité d’une participation massive aux prochaines élections municipales en développant l’argumentation suivante : « Si le changement ne provient pas des urnes, c’est-à-dire par la volonté populaire, les gens auront ainsi choisi de prolonger leurs souffrances de leur plein gré. Ils n’auront plus donc le droit de se plaindre », a-t-il ajouté. Selon lui, « les gens se plaignent de plus en plus de la corruption à tous les niveaux et dans tous les domaines au sein de l’État et de la société, alors qu’il n’y a personne pour réclamer des comptes ». « Les Libanais craignent en outre un accroissement à l’infini de la dette publique qui, désormais, équivaut presque au double du PNB, un précédent dans le monde », a déclaré M. Hoss, avant de poursuivre : « Pis encore, on ne voit pas le bout du tunnel, d’autant plus que le budget 2004 présage d’un déficit d’au moins deux milliards de dollars. À la fin de l’année, la dette publique devrait augmenter d’autant, et le projet de budget n’est qu’une déclaration en faillite de l’État. »
Pour l’ancien chef du gouvernement, le salut ne peut émaner que du citoyen qui doit provoquer un changement à travers sa participation aux échéances électorales.
Dans ce cadre, M. Hoss a reçu hier le candidat aux élections municipales de Beyrouth, Abdel-Hamid Fakhoury, qui l’a informé des résultats de ses dernières concertations en vue d’élaborer une liste de candidats au scrutin.
M. Hoss a réitéré à cette occasion son appui inconditionnel à M. Fakhoury.
L’ancien président du Conseil Sélim Hoss a souligné hier la nécessité d’une participation massive aux prochaines élections municipales en développant l’argumentation suivante : « Si le changement ne provient pas des urnes, c’est-à-dire par la volonté populaire, les gens auront ainsi choisi de prolonger leurs souffrances de leur plein gré. Ils n’auront plus donc le...
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