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Actualités - CHRONOLOGIE

Crash de Cotonou - Le ministre des TP satisfait du rapport du BEA L’enquête ira jusqu’au bout, assure Mikati

Le ministre des Travaux publics et des Transports, Négib Mikati, a une nouvelle fois assuré hier que l’enquête judiciaire au sujet du crash de Cotonou sera menée « jusqu’au bout » et s’est dit satisfait des premières conclusions publiées la veille à Paris par le Bureau d’études et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) qui, selon, lui, innocente les autorités libanaises de toute responsabilité dans l’accident. Dans un rapport remis mercredi au ministère des TP, le BEA affirmait notamment que le Boeing 727 de la compagnie africaine UTA, qui s’est écrasé le 25 décembre 2003 au décollage de l’aéroport de Cotonou (Bénin) avec 161 personnes à bord, était « chargé de façon anarchique ». Selon le rapport, « l’enquête, à ce stade, a montré que la répartition de la charge de l’avion était un facteur bien plus important que la surcharge de l’avion », celle-ci n’étant pas « un facteur à lui tout seul pour expliquer l’accident ». « La commission d’enquête a fixé les causes réelles du crash et, ce faisant, empêché les fausses interprétations et les tentatives d’exploitation de l’accident et de la mort de personnes innocentes, parmi lesquelles beaucoup de Libanais, à des fins qui sont sans rapport avec cette affaire », a déclaré M. Mikati. Le ministre a insisté tout particulièrement sur le passage du rapport du BEA dans lequel ce dernier affirme qu’il a pu être « établi que diverses inspections effectuées au Liban (sur l’avion d’UTA) avaient imposé la correction d’importantes défaillances de sécurité constatées avant la reprise commerciale de cette exploitation ». Pour M. Mikati, ce constat « démontre une fois de plus la qualité sécuritaire des mesures prises par les autorités de l’Aviation civile libanaise et le respect absolu par le Liban des critères établis par l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI) ». Il en a profité pour saluer « les efforts des personnels de l’Aviation civile libanaise qui, du fait de leur assiduité dans la bonne application des règlements, ont permis au Liban d’occuper une place avancée en matière de sécurité aérienne ». M. Mikati a également indiqué que le chantier en cours à l’AIB visait à mieux adapter le système aux normes techniques les plus récentes en matière d’aviation civile. Revenant à la question du crash de Cotonou, le ministre des Transports a assuré que « l’enquête judiciaire en cours sur cette affaire sera conduite jusqu’au bout ». Il a indiqué que tous les documents relatifs à ce drame ont été remis au parquet de cassation et que le rapport du BEA allait être ajouté au dossier. Il a encore souligné avec satisfaction que le texte du BEA ne mentionnait pas le Liban sur la liste des pays impliqués d’une façon ou d’une autre dans l’histoire du Boeing accidenté. Cela « démontre ce que nous avions dit dès le début, à savoir que le Liban est une victime dans cette affaire et qu’il n’y assume aucune responsabilité directe ». Le rapport français met en effet l’accent sur « la difficulté du recueil, de la validation et de la coordination de l’information relative à l’histoire récente de l’avion et à ses conditions d’exploitation, en raison notamment de la dispersion géographique des intervenants », citant les pays suivants : États-Unis, Afghanistan, Iles Vierges, Émirats arabes unis, Swaziland et Libye). M. Mikati a conclu en proclamant son soutien « au droit des proches des victimes à aller jusqu’au bout dans leur demande d’indemnisation, conformément aux règles internationales en vigueur ».
Le ministre des Travaux publics et des Transports, Négib Mikati, a une nouvelle fois assuré hier que l’enquête judiciaire au sujet du crash de Cotonou sera menée « jusqu’au bout » et s’est dit satisfait des premières conclusions publiées la veille à Paris par le Bureau d’études et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) qui, selon, lui, innocente...