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Actualités - CHRONOLOGIE

législatives Grecques - La gauche, usée, n’a pas su convaincre les électeurs La droite met fin à dix années de pouvoir socialiste

Georges Papandréou, chef des socialistes grecs au pouvoir depuis 10 ans, a admis hier soir la défaite de son parti aux élections législatives grecques face aux conservateurs de la Nouvelle Démocratie (ND), lors d’une déclaration télévisée. « La Nouvelle Démocratie a gagné », a-t-il dit, souhaitant à son rival conservateur Costas Caramanlis « tout le succès pour le bien de la Grèce ». Les conservateurs ont ainsi remporté hier les élections législatives grecques, mettant un terme à dix années consécutives de pouvoir socialiste, selon les sondages sortie des urnes. Costas Caramanlis, neveu du grand homme d’État grec Constantin Caramanlis, devient à 47 ans le plus jeune Premier ministre de l’après-guerre en Grèce. Son rival Georges Papandréou, 51 ans, lui aussi issu d’une des dynasties politiques locales, n’aura donc pas pu convaincre les électeurs qu’il pouvait incarner le renouvellement du Parti socialiste (Pasok) usé par 23 années de présence quasiment ininterrompue au pouvoir, dont quatre mandats consécutifs depuis 1993. Une heure avant la fermeture des bureaux de vote, un responsable de la ND avait déjà affirmé que son parti allait remporter « avec une grande avance » les législatives. Des centaines de partisans de M. Caramanlis en liesse se sont rassemblés devant le siège de leur parti à Athènes sous une forêt de drapeaux grecs et aux couleurs bleue et blanche du parti. Le nouveau gouvernement va devoir s’attaquer dans l’immédiat aux négociations sur la réunification de Chypre et à l’achèvement des travaux pour les Jeux olympiques de l’été prochain qui connaissent d’importants retards. M. Caramanlis ne s’est pas notablement démarqué de la politique des socialistes sur ces deux questions, qui ont été quasiment absentes de la campagne, surtout centrée sur la personnalité des deux chefs des principaux partis. Selon les analystes, en gardant un profil bas pour ne pas réveiller les réflexes antidroite de l’électorat, héritage d’une guerre civile et d’une dictature, elle a aussi réussi à creuser l’écart en fin de campagne, malgré un déluge de promesses sociales du Pasok, notamment en direction des retraités et agriculteurs. Selon les sondages sorties des urnes, publiés par Net à la fermeture des bureaux de vote, la ND obtiendrait 45,5 % des voix contre 40,2 % au Pasok. Pour Antenna, le parti de M. Caramanlis se situerait entre 45,6 et 48 % des voix, le Pasok recevant entre 38,8 et 41,2 % des voix. Le Parti communiste (KKE) se maintenait au même niveau qu’en 2000, avec 5,9 % des voix, selon Net, entre 5 et 6 % selon Méga et Antenna.

Georges Papandréou, chef des socialistes grecs au pouvoir depuis 10 ans, a admis hier soir la défaite de son parti aux élections législatives grecques face aux conservateurs de la Nouvelle Démocratie (ND), lors d’une déclaration télévisée. « La Nouvelle Démocratie a gagné », a-t-il dit, souhaitant à son rival conservateur Costas Caramanlis « tout le succès pour le...