JAZZ - Le saxophoniste américain au Blue Note Café du 1er au 13 mars Sonny Fortune, une grande pointure à Beyrouth

Dans la droite lignée d’Andrew Hill, Tex Allen et Chico Freeman, le Blue Note s’offre, du 1er au 13 mars (dimanche 7 excepté), les prestations de Sonny Fortune, compagnon de Mongo Santamaria, McCoy Tyner et Miles Davis, pour ne citer qu’eux, et immense admirateur de John Coltrane. Né en 1939 à Philadelphie, il se décide à s’installer à New York en 1967. Il fait aussitôt la connaissance de Mongo Santamaria, dans le groupe duquel il joue jusqu’en 1969. Un an plus tard, il s’installe à Los Angeles qui ne semble pas l’attirer puisqu’il revient vers la Grosse Pomme et accompagne la formation de McCoy Tyner jusqu’en 1972. Après le saxophone ténor, il s’initie à cette période au soprano et consolide ainsi sa réputation de novateur sur les albums de Tyner, comme Sahara, Song for my Lady et Song of the New World. Alors qu’il se lance dans une carrière indépendante aux côtés du batteur Buddy Rich, il est approché pour la deuxième fois par Miles Davis, qui veut l’incorporer dans son ensemble de fusion. Entre 1974 et 1975, il enregistrera avec le trompettiste quatre disques (Big Fun, Agartha, Pangaea et Get Up With It), jouant de la clarinette, de la flûte et des saxophones ténor et baryton. 1975 : il enregistre coup sur coup deux albums, Awakening et Waves of Dreams. Parallèlement à son propre quartette, il se produit au sein du Nat Adderley Quartet puis de l’Elvin Jones Jazz Machine pendant dix ans. Les enregistrements reprennent en 1994 avec Four In One puis, successivement, A Better Understanding (1995), From Now On (1996) et In the Spirit of John Coltrane (2000), pour n’en citer que certains. Pour ses concerts beyrouthins, il sera accompagné de Faure Basulto au piano, de Maurice Khoury à la basse et de Walid Tawil à la batterie. Renseignements et réservations au 01/743857.