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Actualités - CHRONOLOGIE

Polémique Eido-Cardahi

Le député de Beyrouth, Walid Eido, a commenté hier en les critiquant avec véhémence, les propos tenus mercredi soir dernier sur la LBC par le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi. « La séance parlementaire s’était à peine terminée que le ministre des Télécommunications a recommencé, sur une chaîne de télévision, à multiplier les attaques, les injures et les accusations lancées à droite et à gauche. C’est une nouvelle tentative de sa part pour cracher ses rancœurs et ses rancunes, et entraîner le pays vers la division et les tiraillements, après son échec, ces deux derniers jours, au Parlement », a déclaré le bouillonnant député haririen. Pour Walid Eido, au cours de la séance d’interpellation à la Chambre, « Jean-Louis Cardahi était dans un camp et le gouvernement dans un autre, et cela est le comble de la schizophrénie. Et je ne pense pas qu’il puisse avoir le courage de reconnaître qu’il est à l’origine de cette interpellation », s’est-il déchaîné. « Nous ne nous intéressons en rien à ce qui se passe au sein des deux sociétés, et il est hors de question que nous les défendions ; et nous invitons le grand ministre à faire ce qu’il veut s’il découvrait une ou plusieurs irrégularités », a ajouté Walid Eido. « Jean-Louis Cardahi a claironné qu’il a débusqué des irrégularités sur trente lignes de téléphonie mobile. Je ne vois pas pour quelles raisons il en a été si fier : cela fait partie de son travail », a-t-il asséné, se demandant si « finalement, ce ne serait pas le donquichottisme qui animerait ce grand ministre ». « Hamd allah al salémé ». C’est avec cette expression intraduisible – qui pourrait être l’équivalente du « Ce n’est pas trop tôt » ou du « Tout ça pour ça » – que Walid Eido a enfin enfoncé le clou : « Après un an et demi de mainmise sur les deux sociétés et avec tous les services techniques, les services non techniques et les sociétés étrangères auxquels il a demandé de les contrôler, il a réussi à dénicher des irrégularités sur 30 lignes. La seule chose que l’on peut dire au grand ministre pour ce grand dynamisme, c’est mabrouk », a-t-il conclu. La réponse du bureau de presse de Jean-Louis Cardahi n’a pas tardé à être publiée et elle a été aussi cinglante. « Et voilà que la vieille rengaine recommence, comme une énième tentative désespérée visant à marginaliser tout ce qui a été réalisé dans le secteur des télécommunications en général et celui de la téléphonie mobile en particulier. Et tout cela parce que le ministre des Télécoms a découvert que les deux sociétés en charge du réseau ont commis des irrégularités, et qu’il a certifié l’existence de recettes non déclarées à propos desquelles le parquet est en train d’enquêter. Pourquoi tous ces gens se mobilisent à chaque fois que l’on parle d’irrégularités ? Ont-il été chargés par les deux sociétés de les défendre face à l’État ? Ou bien veut-on que l’on se taise lorsque la vérité est dénaturée et tronquée, pour empêcher l’opinion publique de prendre conscience de la réalité des choses ? », se demande le communiqué du ministère des Télécoms ?
Le député de Beyrouth, Walid Eido, a commenté hier en les critiquant avec véhémence, les propos tenus mercredi soir dernier sur la LBC par le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi. « La séance parlementaire s’était à peine terminée que le ministre des Télécommunications a recommencé, sur une chaîne de télévision, à multiplier les attaques, les injures...