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Actualités - CHRONOLOGIE

Eddé : Le patriarche est la garant de l’unité de l’Église maronite

« Le patriarche maronite est le garant de l’unité de l’Église et de l’existence de cette Église », a déclaré hier Michel Eddé, président de la Ligue maronite, qui prenait la parole au cours d’un dîner offert en l’honneur de Mgr Grégory Mansour et des membres de la délégation épiscopale maronite de New York et Brooklyn. Mgr Mansour participe à un séminaire de trois jours sur la présence de l’Église maronite dans le monde, qui s’ouvre jeudi à Bkerké. « Nous vivons un temps de conciliation entre l’unité et l’universalité, a dit le président de la Ligue maronite. L’Église maronite est une, par ses traditions, ses saints, son appartenance à un Machrek actif dans son environnement arabe, son attachement au Liban, sa patrie spirituelle et son attachement à la personne du patriarche résidant à Bkerké, garant de son unité dans le passé, le présent et l’avenir. » « La première garantie de l’unité maronite, compte tenu de la diaspora, de la mondialisation et de l’évolution des choses, c’est l’Église du Liban. Sans cette Église symbolisée par le siège patriarcal, il faut redouter que l’Église maronite se transforme en multitude de maronités, ce qui préluderait à sa dissolution et à sa disparition », a insisté le président de la Ligue maronite. « Le Liban, dont on vantait auparavant la vocation de trait d’union entre l’Orient et l’Occident, est devenu aujourd’hui une nécessité pour l’Orient et l’Occident », a encore rappelé Michel Eddé, citant Jean-Paul II. Et de souligner qu’« il a été donné aujourd’hui aux maronites et à leur Église, en raison de sa particularité, de son identité, de son rôle historique et de son insertion dans son environnement arabe et dans le monde, d’être un facteur de rencontre entre les religions et les civilisations ». Bkerké prône la transparence Sans transparence, notamment pour les questions touchant à l’argent public, le pays se dirige vers l’effondrement, a averti hier le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, au cours de son homélie dominicale. « Ce que les médias nous donnent en spectacle n’est pas rassurant, a dit le patriarche. Accusations et soupçons se multiplient et, quand la vérité est faite, elle n’est rassurante ni pour les citoyens ni pour l’avenir de leurs enfants. Il va de soi que la transparence est quelque chose de souhaitable, surtout lorsqu’il s’agit de fonds publics. En son absence, le pays se dirige vers l’effondrement. »
« Le patriarche maronite est le garant de l’unité de l’Église et de l’existence de cette Église », a déclaré hier Michel Eddé, président de la Ligue maronite, qui prenait la parole au cours d’un dîner offert en l’honneur de Mgr Grégory Mansour et des membres de la délégation épiscopale maronite de New York et Brooklyn.
Mgr Mansour participe à un séminaire de...