Rechercher
Rechercher

Actualités

Hoss partisan de la proportionnelle et d’une refonte constitutionnelle non occasionnelle

L’ancien président du Conseil Sélim Hoss, fidèle à une position adoptée depuis Taëf, se dit favorable à une refonte de la Constitution, comme des règles du jeu politique libanais. En précisant que la révision doit d’être d’ordre général. Et non pas effectuée pour traiter un cas particulier. Surtout s’il devrait s’agir, encore une fois, de prétendre que c’est « à titre exceptionnel, pour une seule fois ». Il précise du reste sa pensée : il ne faut pas que l’on touche à la Constitution « pour que le mandat de tel soit renouvelé ou se trouve prorogé », maintenant ou à l’avenir. Pour l’ancien chef de gouvernement, le but et les moyens sont clairs. Le Liban a tout bonnement besoin sinon d’un nouveau pacte, du moins d’un accord sainement recyclé. Il déclare en effet que l’on doit amender Taëf, ce qui implique à son sens un consensus national nécessaire. Il redit par ailleurs que le pays présente un trop-plein de libertés, mais accuse un net déficit en matière de démocratie. En raison, notamment, d’une loi électorale défectueuse (qu’il avait lui-même paraphée, pour s’en plaindre aussitôt, en 2000). Pour l’ancien Premier ministre, qui s’exprimait sur les ondes de La Voix du Liban, programme de Wardé, il faut combattre l’argent politique, qui achète l’électorat. Il pense que le meilleur moyen serait encore le recours à la proportionnelle. À son avis un tel système favoriserait mieux l’égalité des chances, et le contre-parachutage, que la loi fondée sur la majorité numérique simple. Toujours d’après lui, il n’y aurait plus de « bulldozers », et les minorités seraient mieux représentées. Sélim Hoss répète le jugement qu’il avait porté à l’issue de son entrevue avec le patriarche Sfeir : le dernier débat parlementaire, qui a permis au gouvernement de tirer son épingle du jeu, prouve que « la Chambre a failli ».

L’ancien président du Conseil Sélim Hoss, fidèle à une position adoptée depuis Taëf, se dit favorable à une refonte de la Constitution, comme des règles du jeu politique libanais. En précisant que la révision doit d’être d’ordre général. Et non pas effectuée pour traiter un cas particulier. Surtout s’il devrait s’agir, encore une fois, de prétendre que...