Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Arafat rencontre Maher, Qoreï reçoit aujourd’hui deux émissaires US Américains et Égyptiens engagés dans un ballet diplomatique pour relancer les négociations israélo-palestiniennes

Le chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Maher a appelé hier Israël à faire preuve de « bonnes intentions » pour permettre la relance du processus de paix, à l’issue d’une rencontre à Ramallah, en Cisjordanie, avec le dirigeant palestinien Yasser Arafat. «L’Égypte œuvre pour une reprise des négociations israélo-palestiniennes, ce qui requiert que la partie israélienne fasse preuve de bonnes intentions afin que nous puissions parvenir à la paix », a déclaré M. Maher, lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Arafat. Selon lui, les négociations doivent reprendre « sur des bases saines et claires et selon un agenda bien défini portant sur toutes les questions ». M. Arafat a pour sa part remercié l’Égypte et le président Hosni Moubarak pour leurs efforts visant à relancer le processus de paix, se disant confiant qu’ils « se solderont par un succès ». « Nous avons convenu de plusieurs mesures importantes » lors de la rencontre avec M. Maher, a-t-il affirmé sans préciser la nature de ces « mesures ». Son principal conseiller Nabil Abou Roudeina a, de son côté, indiqué que ces mesures sont liées « aux contacts avec Israël et au mur », la ligne de séparation qu’Israël érige en Cisjordanie, et qu’elles seraient mises en œuvre « dans les prochains jours ». M. Maher était accompagné à Ramallah du chef des services de renseignements égyptiens le général Omar Souleimane, qui était impliqué dans le récent dialogue interpalestinien en vue d’une trêve dans les attaques anti-israéliennes. Le Premier ministre palestinien Ahmed Qoreï, qui assistait à la réunion, a pour sa part affirmé que M. Maher s’était félicité des réformes sécuritaires palestiniennes annoncées la veille, les qualifiant de « pas très importantes ». M. Qoreï doit s’entretenir aujourd’hui avec deux émissaires américains en visite dans la région pour tenter de relancer l’application du dernier plan de paix international, la « feuille de route », a indiqué hier son bureau. John Wolf, chargé par le président américain George W. Bush de veiller à l’application de la « feuille de route », et David Satterfield, un haut responsable du département d’État, doivent rencontrer M. Qoreï aujourd’hui matin à Ramallah, en Cisjordanie. Il s’agira de la première rencontre entre MM. Wolf et Qoreï, ce dernier ayant rencontré M. Satterfield en novembre peu après sa prise de fonctions. Cette visite de M. Wolf est sa première dans la région depuis septembre, aucun progrès n’ayant été enregistré depuis lors dans l’application de la « feuille de route ». Il devrait rester au Proche-Orient jusqu’à la fin de la semaine. « Ces visites montrent notre engagement et notre détermination à promouvoir la “feuille de route” », a expliqué le porte-parole de l’ambassade américaine à Tel-Aviv, Paul Patin. Israël accuse des dizaines d’activistes armés palestiniens de s’être réfugiés au QG d’Arafat Des dizaines d’activistes palestiniens armés recherchés par Israël se sont réfugiés ces dernières semaines à la Moukataa, le QG du dirigeant palestinien Yasser Arafat, a indiqué hier la radio publique israélienne en citant d’importantes sources sécuritaires israéliennes. Au moins une trentaine d’activistes armés, dont des chefs des Brigades des martyrs d’al-Aqsa, du Fateh, se cachent à la Moukataa, de même que des chefs de la Force-17 de M. Arafat, a précisé la radio. Certains de ces activistes ont perpétré des attaques à l’arme automatique et d’autres ont planifié des attentats-suicide en Israël, a-t-elle encore dit. Interrogé à ce sujet à la radio, M. Gidéon Ezra, ministre chargé des relations avec le Parlement, a déclaré: « C’est révélateur de la façon dont l’Autorité palestinienne lutte contre le terrorisme pour appliquer ses engagements de la “feuille de route”. » L’armée israélienne a par ailleurs arrêté hier à l’aube près de Ramallah un activiste du Fateh, a-t-on appris de source militaire. Les colons dénoncent un « projet de démantèlement » de sept colonies La direction des colons juifs dans les territoires occupés a accusé hier le Premier ministre israélien Ariel Sharon d’envisager de démanteler sept colonies de peuplement dans le cadre de son « plan de séparation » d’avec les Palestiniens. « Un haut responsable de la présidence du Conseil nous a demandé notre accord pour l’évacuation de certaines localités en échange d’un projet de loi qui interdirait l’évacuation de toutes les autres jusqu’à un règlement définitif du conflit » israélo-palestinien, a déclaré le président du Conseil des implantations de Gaza et Judée-Samarie (Cisjordanie) lors d’une conférence de presse à Jérusalem. Le représentant du lobby des colons, Bensi Lieberman, a annoncé avoir « catégoriquement rejeté » ce projet qui leur aurait été présenté ces dernières 48 heures par Avigdor Yitzhaki, le directeur du cabinet de M. Sharon. Le projet porte sur trois colonies de la bande de Gaza et quatre du nord de la Cisjordanie, selon un autre dirigeant des colons qui a requis l’anonymat. Mais le bureau de M. Sharon a catégoriquement démenti qu’une telle proposition ait été formulée. Sharon démissionnera en cas de poursuites pour corruption, indique un ministre Le Premier ministre israélien Ariel Sharon démissionnera de ses fonctions si des poursuites sont engagées contre lui dans le cadre d’un scandale de corruption immobilière, a indiqué la ministre israélienne pour l’Immigration Tzipi Livni. « Je pense que si la décision d’engager des poursuites judiciaires contre lui est prise, il démissionnera, même si je ne suis pas sûre que ce soit exigé par la loi », a-t-elle déclaré. « Mais je pense que ce pourrait être l’opinion publique qui le pousserait à démissionner. Mais jusque-là, il prend toutes les décisions et les mesures nécessaires, il agit de la manière la plus admirable qui soit », a ajouté la ministre qui est membre du Likoud dont M. Sharon est le chef. Le chef de la diplomatie australienne refuse de rencontrer Arafat Le ministre australien des Affaires étrangères, Alexander Downer, a indiqué hier qu’il n’avait pas pu s’entretenir avec les responsables palestiniens durant sa tournée au Proche-Orient en raison de son refus de rencontrer Yasser Arafat. « Je ne suis pas du tout prêt à rendre visite à Yasser Arafat tant que je n’aurai pas vu de réelles actions pour lutter contre le terrorisme », a déclaré M. Downer depuis Jérusalem, où il a rencontré lundi les responsables israéliens.

Le chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Maher a appelé hier Israël à faire preuve de « bonnes intentions » pour permettre la relance du processus de paix, à l’issue d’une rencontre à Ramallah, en Cisjordanie, avec le dirigeant palestinien Yasser Arafat.
«L’Égypte œuvre pour une reprise des négociations israélo-palestiniennes, ce qui requiert que la partie...