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Actualités - CHRONOLOGIE

Opposition Aoun s’élève contre la corruption et le vol caractérisé de l’État

L’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, a estimé hier que la société libanaise ressemblait de plus en plus à une « caricature de société, sans repères et sans références », notamment au niveau des leaders qui servent actuellement d’exemple au citoyen, que ce soit au niveau du pouvoir, des partis ou de l’opposition. « Est-il possible qu’un président de la République se plaigne de n’avoir pu réaliser les réformes sous prétexte qu’il n’a pas trouvé de soutien dans sa campagne pour contenir les services de l’État et juger les voleurs et les corrupteurs ? Cela ne veut-il pas dire que le Conseil des ministres est hostile à la réforme et couve la corruption face au chef de l’État ? Et s’il n’en est pas ainsi, cela veut dire que c’est la Syrie, État agissant souverainement sur notre territoire, qui vampirise nos biens sans que personne n’ose la dénoncer », a poursuivi le général Aoun. « Qui vole les services de l’État, et auprès de qui l’argent volé est-il redistribué ? Les députés en reçoivent-ils une part en échange de leur asthénie à pousser l’enquête suffisamment loin ? » a-t-il souligné en donnant l’exemple de « l’interminable affaire » du téléphone cellulaire. « Pourquoi la comptabilité de ce service n’est-elle pas rendue publique afin que l’on sache qui a volé et qui est sur le point de passer à l’acte ? » s’est-il demandé en suggérant que le même processus soit adopté pour faire la lumière sur la gestion du Casino, du port, de l’aéroport, de l’EDL et des « autres projets de l’État sous le contrôle des mafias au pouvoir ». Il s’est enfin étonné devant « la volonté de la société politique de poursuivre dans la même ligne, à travers la reconduction du mandat présidentiel ou à travers la soumission à la décision syrienne d’imposer un nouveau président », en s’indignant du fait que « les Libanais puissent accepter cet effondrement au niveau des valeurs morales et attendre, impavides, un changement de l’extérieur qu’ils ne méritent pas, sans faire face, ne serait-ce que pacifiquement, à ceux qui les humilient ».
L’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, a estimé hier que la société libanaise ressemblait de plus en plus à une « caricature de société, sans repères et sans références », notamment au niveau des leaders qui servent actuellement d’exemple au citoyen, que ce soit au niveau du pouvoir, des partis ou de l’opposition.
« Est-il possible qu’un président de...