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Actualités - CHRONOLOGIE

Bkerké - Sfeir a reçu le journaliste Antoine Bassil Les milieux haririens reprennent leurs attaques contre le mohafez de Beyrouth

M. Serge TerSarkissian, membre du bloc parlementaire du Premier ministre Rafic Hariri, s’en est pris hier au mohafez de Beyrouth, qu’il a comparé à un « moutassarif de l’Empire ottoman, lequel avait le droit de disposer de son vilayet comme il l’entendait ». « Cela est inadmissible, parce que nous avons une autorité élue par des milliers de Beyrouthins mais qui n’a aucune prérogative. Notre seule revendication, c’est que le mohafez ait les mêmes prérogatives que ses collègues des autres régions », a indiqué M. TerSarkissian, qui a été reçu par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, à Bkerké. « La municipalité de Beyrouth représente le consensus beyrouthin depuis 1998. Ce consensus englobe les partis et les forces politiques et spirituelles présentes sur la scène beyrouthine. S’il existe des individus, des partisans ou des dignitaires religieux qui ne sont pas satisfaits d’un des membres du conseil, qu’ils le disent. Nous demandons qu’il ne soit pas porté atteinte aux membres du conseil municipal, qui ont été choisis au terme d’un consensus, d’une entente. Nous sommes partisans du consensus, et nous voulons que les élections se déroulent parce que le député ne saurait aller à l’encontre d’un acte démocratique, notamment au niveau municipal ou parlementaire », a-t-il poursuivi. La polémique a par ailleurs rebondi entre M. TerSarkissian et M. Nehmetallah Abi Nasr, qui avait critiqué mardi la proposition de loi du parlementaire arménien sur la nomination de députés pour représenter l’émigration. Or, M. Abi Nasr avait également présenté une proposition de loi dans ce sens. « J’ai évoqué avec le patriarche maronite les différences entre ma proposition de loi et celle de mon collègue Nehmetallah Abi Nasr. D’abord, selon ma proposition, les députés seront nommés directement par la Chambre. L’autre proposition prévoit que les députés seront élus par les émigrés. Vous savez à quel point le climat des élections est lourd. Qu’en serait-il entre les émigrés à l’étranger, où il n’existe aucune géographie électorale claire. Je considère que ma proposition est pratique et rapide », a-t-il indiqué à l’adresse des journalistes. Concernant le chiffre de quatorze députés à élire qu’il a avancé et qui a été critiqué par M. Abi Nasr, le député haririen a précisé que ceux-ci représentaient l’ensemble des communautés, conformément à l’accord de Taëf. Il a rapporté des propos du patriarche, lequel serait, a-t-il dit, favorable à « tout projet renforçant les relations entre le Liban résident et le Liban émigré ». Mgr Sfeir a par ailleurs rencontré le journaliste récemment libéré de prison Antoine Bassil, qui l’a remercié pour son soutien durant son incarcération. Et qui l’a également informé de la situation des prisonniers et de son expérience personnelle en prison. Le prélat maronite a en outre accordé audience au député Mohammed Hajjar. Ce dernier a indiqué que Mgr Sfeir était favorable à la formation de « conseils municipaux homogènes et représentatifs, qui régleront les problèmes des citoyens ». Le patriarche a enfin reçu l’ancien secrétaire général du Bloc national, Jean Hawat.
M. Serge TerSarkissian, membre du bloc parlementaire du Premier ministre Rafic Hariri, s’en est pris hier au mohafez de Beyrouth, qu’il a comparé à un « moutassarif de l’Empire ottoman, lequel avait le droit de disposer de son vilayet comme il l’entendait ».
« Cela est inadmissible, parce que nous avons une autorité élue par des milliers de Beyrouthins mais qui n’a...