Intempéries - L’agriculture, principale victime de la tempête L’éclaircie se confirme, les dégâts restent à répertorier

Après trois jours de forte tempête, le soleil est revenu hier sur le Liban, permettant au pays de reprendre quelque peu son souffle et de commencer à répertorier les dégâts occasionnés par les fortes précipitations. L’agriculture est naturellement la principale victime des intempéries. L’Agence nationale d’information (Ani, officielle) indiquait hier soir qu’à la faveur de l’éclaircie, un premier constat a permis d’établir que d’importantes surfaces cultivées ont été détruites au cours des trois derniers jours, principalement dans la Békaa, ainsi que des cultures sous serre. Pour l’instant, aucun chiffre n’est toutefois disponible. Par ailleurs, les fortes pluies ont provoqué l’effondrement total d’un mur de soutènement protégeant un immeuble et un chantier public sur un pont à Tripoli. Le président du conseil municipal de la ville, Samir Chaarani, a appelé le CDR, duquel relève le chantier, à procéder le plus rapidement possible aux réparations nécessaires. À Rachaya, transformé provisoirement en cité lacustre du fait des inondations, l’eau a pénétré dans certaines habitations. La situation s’est toutefois améliorée hier, mais certaines ruelles de la localité demeuraient bloquées. Non loin de là, certains villages de la Békaa-Ouest étaient toujours isolés par la neige et n’ont pu être ravitaillés hier que grâce à des associations de scoutisme. Pour le reste, le ministre des Travaux publics, Négib Mikati, a annoncé que la plupart des routes principales de montagne ont été rouvertes hier à la circulation. M. Mikati a toutefois signalé que les activités des bulldozers et des chasse-neige étaient retardées sur certaines routes du fait de la présence, au milieu des voies, de voitures qui avaient été prises dans la neige et abandonnées par leurs occupants. Le ministre a par ailleurs annoncé la mise en service de nouvelles machines destinées à accélérer le dégagement des routes.