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Actualités - CHRONOLOGIE

Commémoration - Pour le deuxième anniversaire de l’assassinat de Élie Hobeika, messe et recueillement Une question sur toutes les lèvres : où en est l’enquête ?

Ni discours ni acclamations : la deuxième commémoration de l’assassinat de l’ancien ministre et député Élie Hobeika s’est déroulée dans le silence, la prière et la dignité. C’est ainsi que l’a voulue l’épouse de la victime, Gina, devenue présidente du parti al-Waad, fondé par son mari. Entourée de son fils, Joe, des parents de son mari et de membres du parti ainsi que des familles des compagnons de Hobeika, morts avec lui, elle a consacré sa journée au recueillement. Le matin, tout le monde s’est recueilli sur le lieu où la voiture de Hobeika avait explosé, à 9h40 du matin, alors qu’il sortait de son domicile pour se rendre à son travail. Et, à 16h, une messe célébrée par Mgr Toubia Abi Aaad, aidé par le père Béchara Abou Malhab, a regroupé les amis et les proches, à leur tête l’ancien président Élias Hraoui, les ministres Michel Samaha, Assem Kanso et Assaad Hardane, ainsi que le vice-président de la Chambre, M. Élie Ferzli, un représentant des autorités syriennes et de nombreux anciens compagnons de Hobeika. L’assistance a écouté avec émotion l’homélie du père Abou Malhab, qui a rappelé les qualités de l’ancien député et ministre, et sa lutte pour son pays et les chrétiens du Liban. « Il n’était pas un criminel de guerre, mais un homme qui s’est battu pour son pays et sa communauté. Un homme qui avait un idéal et c’est pour cela qu’il a été assassiné », a-t-il dit. Comme l’ont souhaité Gina Hobeika et le parti al-Waad, il n’y a pas eu de discours, mais une seule question était sur toutes les lèvres : pourquoi les autorités rechignent-elles à mener une enquête véritable pour retrouver les assassins. Comme si la découverte de la vérité pouvait être gênante...
Ni discours ni acclamations : la deuxième commémoration de l’assassinat de l’ancien ministre et député Élie Hobeika s’est déroulée dans le silence, la prière et la dignité. C’est ainsi que l’a voulue l’épouse de la victime, Gina, devenue présidente du parti al-Waad, fondé par son mari. Entourée de son fils, Joe, des parents de son mari et de membres du parti...