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Actualités - CHRONOLOGIE

Réactions La position de Battle jugée « provocatrice » et « partiale »

Les milieux politiques ont vivement réagi aux propos tenus par l’ambassadeur des États-Unis Vincent Battle, au lendemain de l’incident de lundi dernier au Liban-Sud, quand un bulldozer israélien ayant à son bord deux soldats avait franchi la « ligne bleue », s’attirant des tirs du Hezbollah qui avaient fait un mort et un blessé. M. Battle avait fait assumer au Hezbollah la responsabilité du réchauffement du front au Liban-Sud, en qualifiant la milice d’« organisation terroriste étrangère ». Dans un entretien accordé à La Voix du Liban, le ministre de l’Environnement Farès Boueiz a estimé qu’il fallait s’attendre à une période de pressions continues pour mettre fin à l’équation reposant sur la Résistance, « pour que l’on n’ait plus d’autre choix que celui de la reddition ». Estimant que « la réaction internationale, qui manque de netteté au niveau de la détermination des responsabilités, ne surprend personne », d’autant plus que « les gouvernements et l’opinion publique internationale ont courbé l’échine depuis longtemps devant les décisions de l’unique superpuissance », le ministre de l’Environnement a affirmé : « Le fait que les pays occidentaux et l’Onu imputent la responsabilité de l’incident aux deux parties ne surprend plus personne. Pourtant, la Résistance avait observé le calme durant une longue période au Liban-Sud. Ce qui s’est produit était un acte de légitime défense. Nous est-il demandé de nous taire, d’accepter un précédent ? Ou bien Israël doit-il comprendre que les frontières ne sont pas perméables et qu’il ne lui est pas permis de les violer sans que cela n’entraîne des conséquences ? » Et de poursuivre : « Il existe une propension à trouver des excuses à Israël et à faire assumer une partie de la responsabilité aux Arabes. » Le député Béchara Merhej a qualifié, de son côté, les propos de M. Battle de « provocateurs », estimant qu’il s’agissait là « d’une violation des usages diplomatiques, d’une ingérence dans les affaires libanaises et d’un alignement flagrant sur la logique de l’ennemi israélien ». Pour sa part, le député Mohammed Kabbani a estimé que le diplomate américain avait « dépassé les limites » en qualifiant le Hezbollah d’« organisation terroriste étrangère ».

Les milieux politiques ont vivement réagi aux propos tenus par l’ambassadeur des États-Unis Vincent Battle, au lendemain de l’incident de lundi dernier au Liban-Sud, quand un bulldozer israélien ayant à son bord deux soldats avait franchi la « ligne bleue », s’attirant des tirs du Hezbollah qui avaient fait un mort et un blessé. M. Battle avait fait assumer au Hezbollah...