CONSOMMATION - Journée consacrée à la sécurité des produits, le 26 janvier Opération lifting du secteur agroalimentaire au Liban

Une opération de lifting est en cours dans le secteur agroalimentaire. Et pour cause! Le Liban, dont la cuisine occupe la troisième place à l’échelle mondiale, tente de s’imposer sur le marché international au niveau des exportations des produits alimentaires finis, d’autant qu’il a signé l’accord euro-méditerranéen et qu’il s’apprête à être admis au sein de l’Organisation mondiale du commerce. Une réforme du secteur agroalimentaire est en cours dans cette optique, en coopération avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) et plusieurs partenaires libanais, sous la tutelle du ministère de l’Économie et du Commerce. Cette réforme est dirigée vers quatre axes. Il s’agit de moderniser la loi sur la sécurité alimentaire, de développer les différents secteurs de l’industrie agroalimentaire, de former des inspecteurs sanitaires et des contrôleurs de qualité, et enfin de sensibiliser l’opinion publique à l’importance de la sécurité alimentaire. Le travail dans ce domaine, qui a débuté il y a près de trois ans, commence à se concrétiser. En effet, le comité de la sécurité alimentaire formé à cet effet au lendemain d’un congrès tenu en juin 2001, sur la situation du secteur alimentaire au Liban, a déjà élaboré un projet de loi, dont la rédaction est en phase finale. Il a de même formé près de cinq cents inspecteurs et contrôleurs de qualité dans les restaurants. Il a également décrété le 26 janvier de chaque année journée nationale de la sécurité alimentaire, conçu comme un programme visant à assurer au consommateur libanais des produits sains. « C’est une occasion pour consolider notre réputation », comme l’avait déjà signalé M. Marwan Hamadé, ministre de l’Économie et du Commerce, lors de la conférence de presse tenue à la Maison des Nations unies pour annoncer cette journée. Rendez-vous donc lundi, pour le coup d’envoi de cette campagne nationale continue, qui a pour thème « Le droit de savoir ce que l’on mange ». Nada MERHI