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« Le Liban n’est pas un mauvais élève »

En marge de la conférence des parlementaires avec la Banque mondiale, le vice-président de cet organisme pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, M. Christiaan J. Poortman, a accordé à L’Orient-Le Jour une interview exclusive qui a débuté par la question suivante : – Le Liban est-il pour vous un mauvais élève ? « Je ne pense pas que l’on puisse dire cela, car nous avons une relation très longue avec le Liban. Je me trouvais dans votre pays il y a juste deux mois, et je pense avoir parlé avec les responsables et avec la presse d’une manière détaillée. Avec les responsables, nous avons parlé de diverses questions dont celle de notre portefeuille actuel, qui n’a pas donné les résultats escomptés. Cela est un sujet d’inquiétude, car il s’agit d’argent emprunté qui doit donner des résultats. » Prié de préciser quels sont les domaines qui inspirent de l’inquiétude à la BM, M. Poortman a dit qu’il ne disposait pas de détails sur des projets précis, mais que c’est la manière dont les fonds ont été reportés qui était source d’inquiétude. « À cet égard, a-t-il dit, j’estime que notre portefeuille au Liban n’est pas au niveau que nous souhaitons pour la région et dans le monde. Ce sont des questions que nous devons suivre constamment. » Et M. Poortman d’ajouter : « Il ne s’agit pas de montrer du doigt tel ou tel pays, mais de dialoguer ensemble, et comprendre que tous ces projets contribuent au développement du Liban et que ces fonds doivent être utilisés d’une manière effective et efficace. » Enfin, sur le point de savoir s’il avait quelque chose de particulier à formuler concernant le Liban, M. Poortman a répondu qu’au niveau de la région, il y a de grands défis à relever et il s’agit de pouvoir le faire ensemble, « notamment, a-t-il ajouté, dans un domaine sur lequel j’insiste particulièrement et qui est le chômage dont les taux varient d’un pays à l’autre mais qui est particulièrement élevé dans la région qui nous intéresse. Ce problème s’aggrave avec le temps et il est urgent d’y faire face par divers moyens, notamment la libéralisation de l’économie, l’encouragement des investissements, une meilleure gouvernance, une plus grande participation de la femme et d’autres actions à entreprendre car cela devient très urgent ».
En marge de la conférence des parlementaires avec la Banque mondiale, le vice-président de cet organisme pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, M. Christiaan J. Poortman, a accordé à L’Orient-Le Jour une interview exclusive qui a débuté par la question suivante : – Le Liban est-il pour vous un mauvais élève ?
« Je ne pense pas que l’on puisse dire cela, car nous...