Municipales Le Forum de l’action nationale appelle à une participation massive

Le Forum de l’action nationale du président Sélim Hoss a lancé un appel en faveur d’une large participation aux élections municipales. Dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion, sous la présidence de l’ancien Premier ministre, le regroupement a rappelé que « le travail municipal porte d’abord sur le développement des communautés locales et des services publics » et a invité l’autorité politique à ne pas s’ingérer dans ces élections et à laisser les Libanais « exprimer librement leur volonté ». Le forum a également invité les Libanais à rester vigilants et à refuser que leur décision soit « confisquée par quiconque » ou qu’elle soit « falsifiée par l’argent politique ». Les municipales sont le lieu idéal pour que les familles et les associations de la société civile jouent leur rôle, a-t-il noté en conclusion. La Ligue grecque-orthodoxe réclame un Beyrouth divisé en arrondissements Les prérogatives respectives du président du conseil municipal et du mohafez ont été au centre d’une rencontre au siège de la Ligue libanaise des grecs-orthodoxes, entre le conseil de cette ligue, présidé par M. Nicolas Gholam et le président du conseil municipal de Beyrouth, Abdel Moneim Ariss. Les membres de la ligue ont soumis au président de la municipalité de Beyrouth une étude comparée de 148 municipalités montrant que pratiquement toutes les grandes capitales du monde sont divisées en arrondissements, et que c’est sur cette base que les élections sont organisées. Il est illogique que Beyrouth soit découpée en 12 districts, pour les élections de moukhtars, en 3 circonscriptions pour les élections législatives et qu’elle constitue une seule circonscription pour les élections municipales, fait valoir l’étude. Et de préciser que Beyrouth, ou sont concentrées 43 % de la population libanaise, et qui compte 213 000 électeurs musulmans (54 % des électeurs) et 180 000 électeurs chrétiens (46 %) doit être correctement représentée. « Si Mazraa et Mousseitbé ne sont pas représentés au conseil municipal, on trouverait la chose anormale. Mais est-il normal, du fait que la majorité des électeurs est musulmane, que ne soient pas représentés Medawar ou Achrafieh ? » fait encore valoir l’étude. Partout dans le monde, ajoute le document de la Ligue, les préfets disposent de pouvoirs exécutifs importants, ce qui renforce l’argument en faveur du maintien du poste de mohafez, alors que le Premier ministre veut le dépouiller de ses pouvoirs, au bénéfice du président de la municipalité. Traditionnellement, le président de la municipalité de Beyrouth est une personnalité sunnite, tandis que le mohafez est grec-orthodoxe. De leur côté, des membres du conseil municipal accompagnant M. Ariss se sont plaints de la routine administrative, de la multiplicité des contrôles préalables et du conflit de prérogatives. Les deux parties sont donc convenues de la nécessité d’amendements essentiels à la loi sur les municipalités, que le temps a rendue obsolète. Merhej : trois lois plutôt qu’une Tout en affirmant qu’il s’attend à une large participation aux élections municipales, le député Béchara Merhej a jugé que le scrutin ne se déroulera pas dans les meilleurs conditions, puisqu’il se fera sur la base d’une loi sur les municipalités qui ne répond plus aux besoins. Le gouvernement aurait dû promulguer une nouvelle loi sur les municipalités en même temps qu’une loi sur la décentralisation administrative et une nouvelle loi électorale, a affirmé le député.