Liban-France Nouveau radar au port de Beyrouth

Un nouveau système de surveillance du trafic portuaire, financé par le gouvernement français dans le cadre d’un protocole financier signé avec le Liban, a été inauguré hier au port de Beyrouth. Négib Mikati, ministre des Travaux publics et des Transports, Philippe Lecourtier, ambassadeur de France, Abdel Hafiz Kaïssi, directeur général du ministère, ainsi que d’autres responsables étaient présents. M. Kaïssi a précisé que l’équipement, principalement formé d’un radar, fonctionnait selon le système GPS, qui peut localiser le mouvement d’un navire (à son entrée ou sa sortie du port), sa direction, sa vitesse... M. Mikati a, pour sa part, espéré que la collaboration avec la France se poursuivra à l’avenir, « surtout que le Liban aspire à mettre en application nombre de conventions maritimes, comme l’élaboration d’un plan d’urgence pour le sauvetage en mer, ou la construction d’un institut d’entraînement maritime ». Enfin, M. Lecourtier a considéré que « la mise en place de cet outil évolutif, qui bénéficie des dernières innovations technologiques, a pour vocation de préparer le port de Beyrouth à passer à la vitesse supérieure pour faire face aux défis croissants dans la région ».