Diplomatie - Obeid a regagné Beyrouth au terme de sa deuxième tournée régionale Le rôle de la diaspora libanaise dans les pays du Golfe salué par les dirigeants arabes

Le chef de la diplomatie, Jean Obeid, est rentré hier soir à Beyrouth, venant de Dubaï, dernière étape d’une tournée qu’il a effectuée dans les pays du Golfe, après une visite en Arabie saoudite et à Bahreïn, pour favoriser l’émergence d’une position arabe opposée à l’implantation des Palestiniens. Il doit reprendre l’avion le 9 février pour se rendre en Égypte afin d’y assister aux réunions du comité de suivi, issu du sommet de Charm el-Cheikh, puis à la conférence ministérielle de la Ligue arabe, les deux assemblées devant préparer le terrain au prochain sommet arabe de Tunis, rapporte notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane. M. Obeid a obtenu des dirigeants avec qui il s’est entretenu en Arabie saoudite, à Bahreïn au Qatar, au sultanat d’Oman et aux Émirats arabes unis leur soutien à une dynamisation de l’initiative de paix arabe, qui, s’il se concrétise, est susceptible de barrer la route à tout projet d’implantation palestinienne, espère-t-on à Beyrouth. Le ministre des Affaires étrangères doit incessamment communiquer aux chefs de l’État et du gouvernement, MM. Émile Lahoud et Rafic Hariri, les résultats de sa tournée. Il doit aussi en faire part au Conseil des ministres, tout en insistant sur l’importance du rôle assumé par les Libanais dans les pays qu’il a visités, dans la mesure où ce rôle a été mis en relief par ses interlocuteurs arabes, notamment aux Émirats arabes unis. Avant de prendre l’avion pour Beyrouth, hier, M. Obeid a rencontré des membres de la diaspora libanaise à Dubaï, au cours du déjeuner donné en son honneur par le consul général, Dona Barakat. Dans une allocution qu’il a prononcée pour l’occasion, il a rendu hommage au rôle des émigrés libanais en faveur de leur pays, soulignant que la diaspora libanaise constitue une des principales richesses du Liban. M. Obeid a ensuite mis l’accent sur la coexistence et la solidarité des Libanais qui favorisent, selon lui, « le développement du pays et son évolution positive vers une situation meilleure ». Il a assuré que le Liban ne se laissera pas entraîner sur la voie de la discorde.