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Actualités - CHRONOLOGIE

Grand Sérail - Délégation de consuls honoraires chez le Premier ministre Hariri : Malgré toutes les difficultés, la situation progresse au Liban

Le Premier ministre Rafic Hariri a estimé hier que « la solution à la question de la dette au Liban ne pouvait être magique, mais nécessite de la crédibilité, de la confiance et des décisions qui paraissent difficiles mais qui ne sont pas impossibles ». « Magré toutes les difficultés, la situation (sur la scène interne) progresse. Je souhaite que nous soyions sur le droit chemin », a indiqué le chef du gouvernement devant une délégation de consuls honoraires, présidée par le doyen du corps consulaire Joseph Habis, au Grand Sérail. M. Hariri a mis l’accent sur le fait que « l’entente politique, une volonté politique unifiée et une vision commune des choses jouent un rôle important dans la mise à exécution de ces décisions ». De son côté, M. Habis a rendu hommage aux « efforts intenses déployés par le Premier ministre sur les plans international et régional pour trouver une solution au problème économique », affirmant que les consuls « informaient régulièrement les capitales dans lesquelles ils se trouvent des efforts du gouvernement et du Premier ministre au niveau de la réalisation de projets de développement pour une relance économique dans le pays ». M. Hariri a ensuite reçu le président de la commission parlementaire des Affaires étrangères, le député Ali el-Khalil, avec qui il a notamment évoqué l’attaque du Hezbollah contre un bulldozer israélien survenue lundi dans la région de Marwahine au Liban-Sud. « La vaillante résistance a fait face aux violations israéliennes ennemies par voies aérienne, terrestre et maritime », a indiqué M. Khalil, rappelant qu’un soldat israélien avait trouvé la mort en raison de ces violations et qu’un autre avait été blessé, après « l’explosion de leur bulldozer qui avait franchi la ligne bleue ». « Il ne faut pas monter cet incident en épingle. Il s’agit d’un incident banal, qui découle de l’occupation israélienne. Il ne devrait pas acquérir une dimension régionale, ou donner l’impression qu’il a une signification régionale », a affirmé M. Khalil, dans une volonté manifeste de calmer le jeu. « À la lumière des déclarations de la Finul et des inquiétudes exprimées par l’Onu devant la persistance des violations israéliennes, nous considérons que nous sommes en train de faire notre devoir, en matière de défense de notre territoire et de notre peuple », a-t-il ajouté. « Les agressions israéliennes permanentes et les menaces d’opération militaire ou d’invasion lancées hier par le responsable militaire du Nord d’Israël ne seront pas tolérées. Non seulement parce que la situation dans la région ne le permet pas – en raison de sa régression constante en Palestine occupée et du blocage important auquel Israël fait face sur la scène interne –, mais aussi parce qu’une telle opération n’aura pas le succès militaire escompté (...) », a souligné M. Khalil. Le député a par ailleurs évoqué la question de l’asphaltage en suspens de l’autoroute internationale allant de Tyr à Naqoura, qui est actuellement « impraticable », selon lui. « Nous ne blâmerons pas les habitants de la région s’ils décident de recourir à des moyens légaux et légitimes pour faire pression sur le gouvernement, afin d’obtenir l’asphaltage de cette autoroute », a-t-il conclu. Le Premier ministre a ensuite successivement accordé audience au député Ghazi Zeayter, avec qui il a procédé à un tour d’horizon de la situation sur la scène interne, puis au directeur général de la Sûreté de l’État, le général Édouard Mansour, à une délégation de l’école Élysée-Hazmieh, à une délégation du conseil de l’Ordre des pharmaciens, et à une délégation des « Associations de la société civile » du Liban-Nord.
Le Premier ministre Rafic Hariri a estimé hier que « la solution à la question de la dette au Liban ne pouvait être magique, mais nécessite de la crédibilité, de la confiance et des décisions qui paraissent difficiles mais qui ne sont pas impossibles ». « Magré toutes les difficultés, la situation (sur la scène interne) progresse. Je souhaite que nous soyions sur le droit...