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Actualités - CHRONOLOGIE

Municipales - Majdalani en faveur du renouvellement de l’actuel conseil municipal de Beyrouth Projet de loi présenté par Murr pour l’organisation des élections

Le ministère de l’Intérieur et des municipalités vient d’achever un projet de loi revêtu du caractère de double urgence et destiné à ouvrir les crédits nécessaires pour organiser les élections municipales et celles des moukhtars. Le projet sera ensuite soumis au Conseil des ministres qui devrait l’adopter en prévision du scrutin. C’est ce qu’a affirmé hier le ministère dans un communiqué publié à la presse. Également dans le cadre des préparatifs de cette consultation électorale prévue au printemps prochain, le ministère a achevé de mettre sur pied les équipes chargées des élections sur le terrain. Au total, 24 000 fonctionnaires relevant des Administrations et des offices autonomes prendront part à l’organisation et la gestion des opérations électorales. À partir de mars prochain, le ministère organise des sessions de formation destinées à tous les fonctionnaires qui seront opérationnels le jour du scrutin. Le texte du communiqué a en outre précisé que conformément à la loi sur les municipalités, le ministère de l’Intérieur convoquera le corps électoral deux mois avant l’expiration des mandats des conseils municipaux élus en 1998, soit aux dates publiées ci-dessous : - Mont-Liban : le 24- 5 - 2004 ; - Liban-Nord : le 31 - 5 - 2004 ; - Beyrouth, Liban-Sud et Nabatiyeh : le 07- 6 - 2004 ; - la Békaa : le 14- 6 - 2004. Le ministère de l’Intérieur s’apprête également à préparer la convocation de l’électorat dans les différents mohafazats sachant que la première phase du scrutin débutera à partir du premier dimanche du mois de mai, soit le 2 mai, jusqu’au 23 mai. Par ailleurs, le député du Bloc de la décision de Beyrouth (le bloc Hariri) Atef Majdalani a affirmé hier que la formule de la coexistence incarnée au sein de la capitale « doit être préservée » partout ailleurs au Liban. M. Majdalani a indiqué qu’il s’attend à ce que les élections municipales se déroulent sur la base de la loi actuellement en vigueur, critiquant au passage les positions « rigides et sectaires » qui, a-t-il-dit, desservent l’intérêt de la nation. Évoquant les élections municipales, notamment à Beyrouth, le député haririen a affirmé que « tant que le conseil municipal actuel est la résultante d’une entente trouvée en 1998, je ne vois pas pourquoi il ne se représenterait pas à nouveau ». Pour M. Majdalani, l’actuel conseil « est représentatif de la majorité des factions beyrouthines ». Le député s’est dit être totalement en faveur d’élections libres et démocratiques, mais qu’il fallait absolument parvenir à une entente et à un certain équilibre entre les différentes factions et communautés à Beyrouth. Prié de commenter les critiques adressées au chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, l’accusant de « monopoliser » la décision dans la capitale, M. Majdalani a répondu qu’il n’y aucun monopole à ce niveau et que toute personne est libre de présenter sa candidature. « M. Hariri a de tout temps affirmé qu’il était pour le consensus qui a été incarné par les élections de 1998 », a précise le député. « S’il y a quelqu’un qui n’est pas satisfait des candidats en présence, il n’a qu’à le dire », a-t-il répondu en allusion aux propos tenus mardi par l’ancien chef de l’État Amine Gemayel qui avait dénoncé « la politique des rouleaux compresseurs », affirmant que les Beyrouthins avaient autant de droits à Beyrouth que M. Hariri. M. Gemayel avait indiqué en substance que les autres communautés, « et pas seulement les chrétiens », se sentaient lésés par la formule « imposée » par le chef du gouvernement, avant de réclamer une nouvelle loi électorale.
Le ministère de l’Intérieur et des municipalités vient d’achever un projet de loi revêtu du caractère de double urgence et destiné à ouvrir les crédits nécessaires pour organiser les élections municipales et celles des moukhtars. Le projet sera ensuite soumis au Conseil des ministres qui devrait l’adopter en prévision du scrutin. C’est ce qu’a affirmé hier le...