L’affaire de la Trans Mediterranean Airways (TMA) a été au centre d’une rencontre qui a groupé hier à 13h le ministre des Travaux publics et du Transport, Négib Mikati, et le ministre du Travail, Assaad Hardane. Une réunion plus élargie aurait dû se tenir en présence des actionnaires de la compagnie libanaise de cargo. Mais l’un des principaux actionnaires de la société, Farid Raphaël, se trouvait hier toujours à l’étranger et était attendu tard en soirée à Beyrouth. Le PDG de la compagnie Fadi Saab n’a pas assisté à la rencontre de travail des deux ministres. Plus de deux cents salariés de la TMA sont menacés de licenciement. Le PDG de la TMA a , rappelle-t-on, présenté un mémorandum au début du mois au ministre du Travail pour obtenir une autorisation de bénéficier des dispositions de l’article 50 de la loi du travail, la compagnie aérienne ayant enregistré les dernières années des pertes opérationnelles chroniques, soit quelque quatorze milliards de livres libanaises pour l’exercice 2003. Les employés de la TMA ont tenu hier une assemblée générale au siège de la compagnie à l’AIB pour débattre de la décision de l’administration de renvoyer deux cent quarante salariés. Ils ont approuvé le principe d’un recours à l’escalade si les efforts de la dernière heure entrepris par le ministre de tutelle n’aboutissent pas à un gel des licenciements. « Le renvoi de plus de deux cents personnes équivaut à une quasi fermeture de la compagnie », a souligné Mohammed Kabalan, président du syndicat des employés au sol de la TMA. Il a fait assumer à M. Saab la responsabilité de la détérioration de la situation financière de la compagnie, l’accusant d’avoir cumulé les problèmes journaliers et reporté les solutions. Mohammed Kabalan a évoqué la résiliation par la direction de la TMA de deux contrats qui lui assuraient des rentrées substantielles. Le premier consistait en un accord de location de deux avions de la TMA (avec leurs équipages et leurs techniciens ) à la compagnie koweïtienne de cargo pour le montant de près d’un million de dollars par mois et le deuxième portait sur les opérations de handling des appareils de la compagnie luxembourgeoise de fret aérien Cargolux qui représentait quelque quatre-vingt mille dollars mensuellement. Aujourd’hui, la flotte opérationnelle de la TMA comprend un avion propriété de la compagnie et deux autres loués à une compagnie aérienne égyptienne.
L.M.
L’affaire de la Trans Mediterranean Airways (TMA) a été au centre d’une rencontre qui a groupé hier à 13h le ministre des Travaux publics et du Transport, Négib Mikati, et le ministre du Travail, Assaad Hardane. Une réunion plus élargie aurait dû se tenir en présence des actionnaires de la compagnie libanaise de cargo. Mais l’un des principaux actionnaires de la société, Farid Raphaël, se trouvait hier toujours à l’étranger et était attendu tard en soirée à Beyrouth. Le PDG de la compagnie Fadi Saab n’a pas assisté à la rencontre de travail des deux ministres. Plus de deux cents salariés de la TMA sont menacés de licenciement. Le PDG de la TMA a , rappelle-t-on, présenté un mémorandum au début du mois au ministre du Travail pour obtenir une autorisation de bénéficier des dispositions de l’article 50...