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Actualités - CHRONOLOGIE

Création de l’Association libanaise des activités aquatiques Des animateurs pour s’occuper des « bébés-nageurs »

Plus de quinze personnes suivent depuis samedi une session de formation d’animateurs de « bébés-nageurs » organisée par l’Association libanaise des activités aquatiques (Ala), en collaboration avec la Fédération française des activités aquatiques d’éveil et de loisir, à l’hôtel Le Gabriel, à Achrafieh. La session, qui se poursuivra jusqu’au mercredi 11 février, vise à former des animateurs pour l’adaptation de l’enfant au milieu aquatique. À l’origine de cette idée, Sheryn Knaider, une architecte d’intérieur, qui le jour où elle est tombée enceinte de sa fille aînée, Chloé, a décidé de suivre cette même formation pour faire profiter son enfant des bénéfices de cette activité à l’instar des bébés dans les pays européens. Elle a également suivi des cours pour femmes enceintes d’aqua stretching, etc. « À cette époque je vivais en Italie, explique-t-elle. De retour au Liban, j’ai décidé de ramener tout le matériel aquatique. Et il y a près de deux ans, j’ai commencé à donner ces cours dans plusieurs centres. Les inscriptions affluaient de partout mais malheureusement, j’étais la seule animatrice au Liban. Un deuxième problème se posait, celui de l’absence d’une piscine municipale ouverte à tout le monde. » « J’ai décidé alors de créer une association afin de former des animateurs aquatiques, qui s’occuperont de bébés-nageurs, de personnes handicapées, de personnes qui ont la phobie de l’eau car une de nos activités consiste à vaincre cette peur, etc., poursuit-elle. C’est une formation qui n’est pas destinée uniquement aux psychomotriciens ou maîtres nageurs, mais aussi aux mamans et à tous ceux qui aiment l’eau. Mon plus grand rêve demeure toutefois celui de trouver une personne qui accepterait de financer une piscine thérapeutique, qui soit constamment chauffée à 33 ou à 35 degrés pour que les activités aquatiques ne demeurent pas l’apanage des personnes aisées. J’aimerais aussi que les maternelles et les écoles incluent les activités aquatiques dans leur programme. » Cérémonie inaugurale Placée sous l’égide de la Mission culturelle française au Liban, l’inauguration de cette session a eu lieu en présence de Mme Fabienne Rebiard, chargée de mission jeunesse et sport auprès de l’ambassade de France, de M. Claude Devatine, président de la Fédération française des activités aquatiques d’éveil et de loisir (FAAEL) et de M. Jean-Pierre Cohignac, formateur. Dans son allocution, Mme Knaider a souligné que le but de l’Ala est de promouvoir les activités aquatiques d’épanouissement et de bien-être. « Dans un premier temps, nous allons privilégier les activités relatives aux enfants de 4 mois à 6 ans, poursuit-elle. Cela nous semble une priorité puisque rien n’est prévu pour eux dans ce domaine, au moment où toutes les études montrent que 80 % des capacités de l’enfant se développent durant cette période. » Mme Rebiard a, pour sa part, indiqué que « le Liban étant un pays maritime, il aurait été dommage de ne pas proposer aux enfants, dès leur plus jeune âge, de s’adapter à un milieu qui deviendrait alors naturel et familier ». « Le talent n’attend point le nombre des années, ajoute-t-elle. Je me réjouis de pouvoir donner l’occasion à notre plus jeune génération de pouvoir s’éveiller, même avant de faire ses premiers pas, par le jeu dans cet élément naturel qu’est l’eau et par la même occasion, de s’acclimater, prendre plaisir à évoluer dans l’eau et pourquoi pas espérer pouvoir en faire de futurs pratiquants d’activités nautiques. » M. Devatine a, quant à lui, précisé que la FAAEL, créée en 1982, regroupe 27 000 familles et s’occupe de bébés de 4 mois à 9 ans, qui souhaitent avoir l’eau comme terrain de jeu. La FAAEL a intégré dans ses créneaux les enfants porteurs de handicap, s’occupe également de femmes enceintes et a introduit récemment une activité visant à aider les adultes à surmonter leur peur de l’eau, « à réveiller leurs sensations ou à retrouver un peu d’autonomie ». À l’issue de la formation, les stagiaires recevront une attestation. Ils devront faire cinquante heures de pratique et une mise au point de deux jours au terme desquels ils reçoivent un diplôme fédéral leur permettant d’exercer cette profession et de former à leur tour des animateurs de « bébés-nageurs ». N. M.
Plus de quinze personnes suivent depuis samedi une session de formation d’animateurs de « bébés-nageurs » organisée par l’Association libanaise des activités aquatiques (Ala), en collaboration avec la Fédération française des activités aquatiques d’éveil et de loisir, à l’hôtel Le Gabriel, à Achrafieh. La session, qui se poursuivra jusqu’au mercredi 11 février,...