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Actualités - CHRONOLOGIE

Exécutif - Cardahi achèvera demain son rapport sur l’appel d’offres La commission ministérielle en charge du cellulaire a tenu une réunion préliminaire hier

La commission ministérielle ad hoc chargée jeudi dernier de réexaminer l’ensemble du dossier de la téléphonie mobile a tenu hier sa première réunion sous la présidence du vice-Premier ministre Issam Farès. Il s’agissait là d’une réunion préliminaire, qui sera suivie lundi prochain d’une deuxième rencontre, qui permettra aux membres de la commission d’entrer dans le vif du sujet et d’entamer l’étude du volet technique du dossier. Les premières concertations d’hier ont eu lieu en présence de tous les membres de la commission, les ministres Jean-Louis Cardahi, Marwan Hamadé, Bahige Tabbarah, Assaad Hardane, Talal Arslane, Fouad Siniora et Karam Karam, en sus de M. Farès. Le ministre de l’Information, Michel Samaha, a assisté à la réunion, à sa demande. Les ministres présents ont pris connaissance du rapport du comité technique qui était en charge de l’ouverture des plis de l’appel d’offres portant sur la double opération d’adjudication et d’enchères en vue de la privatisation du réseau cellulaire. Ce comité technique avait aussi pour mission d’examiner les offres et d’établir un rapport sur ce plan. C’est ce document qui a été soumis hier à la commission ministérielle, laquelle l’a trouvé toutefois insuffisant. Elle a établi à ce propos une liste de 16 questions restées en suspens. Le comité technique a été prié d’élaborer d’ici à lundi des réponses précises à ces questions. La commission ministérielle a demandé, en outre, à prendre connaissance du procès-verbal de la réunion que le comité technique a tenue après l’ouverture des plis, de même qu’elle a réclamé le rapport de la banque britannique HSBC sur le résultat de l’appel d’offres (la HSBC est le consultant du gouvernement dans l’affaire de la téléphonie mobile). L’ensemble de ces documents devrait permettre à la commission ministérielle de réaliser une double mission : adopter une recommandation sur le sort qui devrait être donné à la privatisation du cellulaire, après avoir déterminé les raisons qui ont poussé les quatre entreprises étrangères (la française Orange, la grecque OTE, l’allemande Detecom et la koweïtienne MTC) à se retirer de la course ou à être mises à l’écart, ne laissant en lice que deux sociétés à cent pour cent locales, Investcom (appartenant au ministre Négib Mikati) et LibanCell (liée indirectement à M. Rafic Hariri, par le biais des Dalloul). D’ici à lundi prochain, la commission ministérielle prendra également connaissance du rapport du ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, qui ne sera prêt que demain jeudi. Ce rapport devait être achevé hier, mais M. Cardahi a dû assister à la réunion de la commission parlementaire de l’Information et des Télécommunications qui s’est tenue dans la matinée, place de l’Étoile. En outre, M. Cardahi doit se rendre dans la journée d’aujourd’hui à Damas, où il participera aux travaux du comité économique libano-syrien qui se réunira en présence de M. Hariri et de plusieurs ministres des deux pays. Il ressort de ces délais que le Conseil des ministres ne sera pas appelé à trancher cette semaine la question du résultat de l’appel d’offres sur la téléphonie mobile. Dans la meilleure des hypothèses, il pourrait le faire la semaine prochaine si la commission ministérielle présidée par M. Farès parvient à s’entendre lundi sur des recommandations concernant ce dossier, à la lumière des rapports qui lui seront transmis d’ici là par M. Cardahi, le comité technique et la banque britannique HSBC. Au stade actuel, les membres de la commission se montrent très discrets quant aux décisions qui pourraient être prises pour régler le problème posé par la qualification des deux seules sociétés locales. Mais en toute vraisemblance, le gouvernement sera appelé à annuler le dernier appel d’offres et à organiser une nouvelle adjudication pour la gestion du réseau pour le compte de l’État (l’option de vente de deux licences d’exploitation ayant été, semble-t-il, écartée par le pouvoir). Le lancement d’une nouvelle adjudication paraît d’autant plus inévitable qu’à la suite du résultat du dernier appel d’offres, le réseau cellulaire risque de tomber entre les mains des seules sociétés locales, ce qui ne manquerait pas de discréditer la politique de privatisation et de promotion des investissements étrangers prônée par le gouvernement. En tout état de cause, au cours de la réunion de la commission ministérielle tenue hier, M. Farès a souligné que le réexamen de l’opération de privatisation de la téléphonie mobile devrait se faire avec d’autant plus de rigueur que le résultat qui sera obtenu au niveau de ce secteur se répercutera incontestablement sur le processus de privatisation d’autres secteurs publics, tels que l’électricité et l’eau.
La commission ministérielle ad hoc chargée jeudi dernier de réexaminer l’ensemble du dossier de la téléphonie mobile a tenu hier sa première réunion sous la présidence du vice-Premier ministre Issam Farès. Il s’agissait là d’une réunion préliminaire, qui sera suivie lundi prochain d’une deuxième rencontre, qui permettra aux membres de la commission d’entrer dans...