Le pilote libyen assigné à résidence ; Darwiche Khazem toujours en vadrouille et les boîtes noires sous examen Le crash de Cotonou, un mauvais roman policier

Ce qui a été, pour les Libanais en général et les familles des victimes en particulier, le pire Noël de leur vie – le crash de Cotonou – est en train de tourner jour après jour en un (très) mauvais roman policier. Le pilote libyen, entendu trois fois par les enquêteurs, est assigné à résidence dans la capitale économique béninoise ; le Libanais Darwiche Khazem, « récemment appréhendé à Conakry », selon Adnane Addoum, serait en « totale liberté » ; les autorités de Cotonou ne savent pas s’il y avait de l’argent dans les valises qui ont été repêchées ; et les boîtes noires du Boeing, en ce moment à Paris, tardent encore à livrer leurs précieux secrets. PAGE 4