Reconnaissance implicite de l’échec du premier processus de privatisation Cellulaire : retour à la case départ

Les autorités penchent en faveur d’une reprise à zéro du processus de privatisation du téléphone cellulaire, après la surprise de l’ouverture des plis, mercredi dernier, qui n’a laissé en lice, pour la gestion des deux réseaux Cellis et LibanCell, que deux compagnies libanaises, Investcom (groupe Mikati) et LibanCell (groupe Dalloul), apprend-on de source politique informée. Toutefois, le processus de privatisation ne comprendrait pas, cette fois, l’option de vente, mais seulement celle de la gestion. On prévoit par ailleurs, de même source, que le vice-président du Conseil, M. Issam Farès, nommé président de la commission ministérielle chargée de tirer au clair les circonstances qui ont entouré ce processus, demandera à des experts étrangers d’aider le Liban à jeter les bases d’une nouvelle procédure, dans une reconnaissance implicite de l’échec de la première tentative. Jugeant que les deux compagnies actuelles sont « plus puissantes que l’État », M. Farès espère même les écarter du futur appel d’offres. PAGE 2