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Actualités - CHRONOLOGIE

Husseini, Karamé, Moawad et Harb demandent au gouvernement de poser la question de confiance

Les députés membres du Front national pour le salut (FNS), Hussein Husseini, Omar Karamé, Nayla Moawad et Boutros Harb, ont demandé hier à la présidence de la Chambre de transformer la question qu’ils avaient adressée au gouvernement en interpellation. Motif invoqué : « Nous avons perdu espoir et confiance dans le souci de certains membres du gouvernement de maîtriser et de contrôler l’argent public », assènent les quatre parlementaires, qui dénoncent par ailleurs la course à laquelle se livrent ces pôles du pouvoir « pour discréditer et brader les services de l’État afin de satisfaire leurs intérêts financiers personnels au détriment des intérêts de l’État ». L’interpellation des députés du FNS comprend également une autre demande : fixer une date, le plus tôt possible et sur la base de l’article 37 de la Constitution, pour une séance plénière qui sera consacrée au débat sur l’interpellation et au vote sur un éventuel retrait de la confiance au gouvernement. L’interpellation débute par un constat sans appel : « Malgré l’énormité de la dette publique, le gouvernement continue d’abonder dans le gaspillage de l’argent public et dans les violations de la Constitution, dans le seul but d’enrichir d’une manière outrancière et illégale certains de ses puissants membres. » Les quatre députés rappellent ensuite la situation depuis l’arrivée au pouvoir, en 1992, de l’actuel Premier ministre, Rafic Hariri, avec, en toile de fond, tout l’historique du cellulaire, parsemé, chaque année davantage, de multiples scandales. « Et après le retour au pouvoir, en 2000, du président Hariri et d’un des actionnaires de l’un des opérateurs de téléphonie mobile, le gouvernement a décidé, sans aucune justification logique, de rompre les contrats des deux sociétés avec l’État. Cela alors que l’on attendait l’augmentation de la part de l’État dans les recettes des deux opérateurs de 20 à 40 % », rappellent-ils notamment. Avant de citer, dans le détail, l’article 7 de la loi 228/2001 régissant les opérations de privatisation, interdisant à toute personne jouissant de prérogatives exécutives d’être mêlée de loin ou de près à ces opérations en question.

Les députés membres du Front national pour le salut (FNS), Hussein Husseini, Omar Karamé, Nayla Moawad et Boutros Harb, ont demandé hier à la présidence de la Chambre de transformer la question qu’ils avaient adressée au gouvernement en interpellation. Motif invoqué : « Nous avons perdu espoir et confiance dans le souci de certains membres du gouvernement de maîtriser et...