Ordres Délégation de journalistes iraniens chez Karam

Le président de l’Ordre des journalistes, Melhem Karam, a indiqué hier que le Liban constitue et demeurera « un phare pour les libertés », et plus précisément pour la liberté de la presse. M. Karam, qui a reçu une délégation du Conseil supérieur de la presse iranienne présidée par le ministre iranien de la Culture, Mohammed Sahafi, a estimé que « la liberté de la presse au Liban n’encourt aucun danger ». « S’opposer à la presse ne mène pas bien loin et comporte des dangers qui sont difficilement supportables, même pour ceux qui n’ont pas peur de beaucoup de choses. Nous pouvons tirer cette règle à la lumière des expériences du passé », a-t-il indiqué, avant de rendre un hommage appuyé à la langue arabe. Il a par ailleurs rendu hommage au rôle joué actuellement par l’Iran, « qui ne provoque pas de remous confessionnels au Liban, qui comprend bien la réalité libanaise et qui persiste dans sa position concernant la question palestinienne ». De son côté, M. Sahafi a évoqué le journalisme en Iran, qui possède une histoire vieille de 170 ans. M. Karam a ensuite répondu aux questions de la délégation concernant la situation de la presse au Liban. Par ailleurs, le président de l’Ordre des journalistes a adressé un télégramme de remerciements au souverain marocain, Mohammed VI, qui vient de déclarer une amnistie en faveur d’une dizaine de journalistes marocains emprisonnés pour avoir porté atteinte à la réputation du roi. M. Karam a demandé que plus aucun journaliste ne soit jamais emprisonné, appelant le roi Mohammed VI à éliminer le principe de la peine de prison à l’encontre des journalistes.