Le parti Kataëb se déchaîne contre Solide

Niant à nouveau la présence de l’ancien responsable militaire au sein du parti Kataëb Boutros Khawand dans les prisons syriennes, le bureau de l’information kataëb s’est déchaîné hier contre l’association pour la défense des droits de l’homme Solide (Soutien aux Libanais détenus et exilés). «Nous avons lu la réponse (aux propos tenus par le chef du parti Kataëb, M. Karim Pakradouni, dans le cadre d’un entretien accordé à la LBCI) de l’association qui prétend soutenir les personnes exilées et détenues et qu’on appelle communément Solide. Avant de répondre à cette réponse, il nous importe d’attirer l’attention sur le fait que cette association, dont l’existence est entourée de mystère, possède un rôle ambigu. Elle ressemble à un robot manipulé par certains par le biais de services douteux, un robot qui ne se manifeste que lorsque surviennent des développements substantiels et positifs, à l’instar du dernier échange de prisonniers. Nous souhaitons qu’un jour nous ne soyons pas obligés de dévoiler l’identité des parties qui se cachent derrière cette organisation, dont les membres manquent de sens de responsabilité nationale, et qui persiste à vouloir user les nerfs et abuser des sentiments des proches de disparus, sans aucune information valable », a indiqué le communiqué publié par le parti Kataëb. « Nul ne peut faire de la surenchère sur l’engagement du parti Kataëb auprès des familles de Libanais disparus et dont le sort reste inconnu. Le parti a œuvré et œuvre en silence et avec efficacité pour faire la lumière sur leur sort (...). Nous affirmons à Solide et à ses semblables, qui cherchent à faire couler les larmes de crocodiles concernant le sort de disparus qui nous concernent beaucoup plus qu’ils ne concernent ces associations, que Boutros Khawand n’est pas dans les prisons syriennes (...). Quant à Joseph Houeiss, décédé l’an dernier, il n’est pas membre du parti Kataëb et nous ne savons rien des circonstances de son arrestation », a ajouté le parti Kataëb, avant de s’en prendre à nouveau à l’association Solide.