Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Université Hariri veut « une UL totalement indépendante »

« Nous voulons que l’Université libanaise soit totalement indépendante de l’État, des conflits et des ingérences politiques, du principe du “partage du gâteau”, des interventions pour la nomination des doyens et la promotion des professeurs et des doyens. Or tout cela nécessite une révision des lois de l’université, lesquelles sont édictées par le Parlement et le gouvernement. » C’est ce qu’a affirmé le Premier ministre Rafic Hariri samedi au palais de l’Unesco, dans le cadre de la cérémonie de remise des diplômes à 148 étudiants en beaux-arts de la promotion 2002-2003 de l’UL. « C’est pourquoi il existe un comité (ministériel) qui étudie les questions relatives à l’UL : l’objectif est de garantir l’indépendance totale de l’établissement, et non pas de se substituer au rectorat, aux professeurs ou à l’établissement en tant que tel », a poursuivi M. Hariri, en réponse à une allocution du représentant des professeurs des beaux-arts au conseil de l’université, Ali Husseini, prononcée quelques minutes auparavant. M. Husseini avait déclaré que le but du comité était de neutraliser le conseil de l’université et de remplacer le recteur par le vice-président du conseil, M. Issam Farès (lequel préside le comité ministériel). « Le plus beau jour de ma vie sera celui où paraîtra la loi qui donnera à l’UL toute son indépendance, une loi fondée sur le critère de la compétence » des professeurs et des doyens, a ajouté le chef du gouvernement. Reprenant l’argument de M. Husseini selon lequel la mutuelle des professeurs de l’UL a besoin de fonds, M. Hariri a indiqué : « Ce n’est pas une question de fonds, mais de transparence. » Et de plaider enfin pour un système d’évaluation des professeurs pour les promouvoir ou les rétrogader en fonction de la règle « demotion or promotion ».
« Nous voulons que l’Université libanaise soit totalement indépendante de l’État, des conflits et des ingérences politiques, du principe du “partage du gâteau”, des interventions pour la nomination des doyens et la promotion des professeurs et des doyens. Or tout cela nécessite une révision des lois de l’université, lesquelles sont édictées par le Parlement et le...