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Scrutin Polémique Hariri-Salam sur les municipales de Beyrouth

La polémique bat son plein depuis quelques jours entre l’ancien député Tammam Salam et le Premier ministre Rafic Hariri. À l’origine, des propos de M. Hariri publiés dans presse et favorables à la reconduction du mandat du conseil de la municipalité de Beyrouth, qui lui est favorable. Une position qui n’a pas manqué de susciter le courroux de M. Salam, pour qui le Premier ministre « fait fi ainsi de la volonté des habitants de Beyrouth ». « En 1998, lors des dernières municipales, le Premier ministre n’avait pas décidé tout seul. Il y avait eu des concertations avec toutes les personnalités influentes de la capitale, et M. Hariri n’avait pris sa décision que lorsqu’un consensus s’était dégagé. Or cela n’a pas été le cas cette fois, quand il s’est dit favorable au maintien en place de l’équipe actuelle. La décision ne lui appartient pas ; elle revient aux habitants de Beyrouth qui constituent le corps électoral », a affirmé M. Salam dans le cadre d’un entretien accordé à la chaîne de télévision LBCI. Déplorant le fait que le Premier ministre ait coupé court à tout dialogue potentiel, M. Salam a par ailleurs plaidé en faveur d’un conseil municipal qui ne soit pas phagocyté par l’Exécutif, en l’occurrence par le mohafez de Beyrouth (poste qui revient à un grec-orthodoxe, alors que la présidence du conseil municipal revient à un membre de la communauté sunnite) : « Doit-on en revenir à la question des prérogatives ? Est-il impossible de confier aux musulmans les élections et l’administration de la ville ? De tels propos sont inadmissibles. Les musulmans, à travers la présidence du conseil municipal, sont attachés à leur ville et sont conscients de la valeur de la coexistence », a-t-il dit. De son côté, le bureau de presse du Premier ministre a publié un communiqué lundi dans lequel il a réitéré son attachement à la tenue des élections municipales à Beyrouth « entre le 20 mars et le 20 mai, comme l’a annoncé le ministre de l’Intérieur Élias Murr ». Le bureau de M. Hariri a par ailleurs appelé les membres sortants du conseil municipal à se porter à nouveau candidats s’ils le désirent, affirmant qu’ils obtiendront l’appui du bloc parlementaire du Premier ministre, d’autant plus que « leur expérience dans l’action municipale était positive et réussie » et qu’« ils représentent toutes les fractions de Beyrouth ».
La polémique bat son plein depuis quelques jours entre l’ancien député Tammam Salam et le Premier ministre Rafic Hariri. À l’origine, des propos de M. Hariri publiés dans presse et favorables à la reconduction du mandat du conseil de la municipalité de Beyrouth, qui lui est favorable.
Une position qui n’a pas manqué de susciter le courroux de M. Salam, pour qui le...