Rechercher
Rechercher

Actualités

Communautés - Défilé de personnalités à Bkerké Samaha : « Rien ne permet de douter de la tenue des municipales »

Le ministre de l’Information, Michel Samaha, a estimé qu’il n’y a aucune raison de douter de l’organisation des élections municipales dans les délais constitutionnels. Il a tenu ces propos au terme d’un entretien, hier, avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. « Il est parfaitement normal de respecter les échéances constitutionnelles. Le ministre de l’Intérieur a assuré plus d’une fois, de même que le chef du gouverement, que les élections auront lieu entre le 20 avril et le 20 mai. Je ne vois rien qui justifie qu’on doute de leur tenue à temps », a déclaré M. Samaha. Répondant aux questions de la presse, il s’est abstenu de préciser l’objet de son entretien avec le patriarche, soulignant que Mgr Sfeir « se fait l’écho en toute sincérité des maux et des aspirations (des Libanais) ainsi que des valeurs auxquelles il faut s’attacher dans toute action publique concernant le présent et l’avenir du pays et du peuple ». Il a qualifié de « bonne » et de « productive » la dernière réunion-marathon du Conseil des ministres, à l’instar du ministre de l’Industrie, Élie Skaff, qui a également rendu visite à Mgr Sfeir en compagnie de M. Gebrane Tok, député de Bécharré. Selon M. Skaff, une attention particulière a été accordée au cours de cette réunion de vendredi au dossier de la téléphonie mobile. « Nous avions chargé le ministre des Télécommunications de le réviser, d’élaborer un nouveau cahier des charges et de lancer un nouvel appel d’offres, ce qui signifie que l’affaire est examinée sérieusement cette fois. Ce même principe s’applique à d’autres dossiers importants, comme les carrières, les décharges publiques et l’électricité », a-t-il dit. Député du Kesrouan, M. Farid el-Khazen, lui aussi reçu à Bkerké, ne partage pas cet avis. Il a critiqué la réunion du Conseil des ministres, qu’il a qualifiée de « tragi-comédie », en évoquant le dossier du cellulaire. M. Khazen s’est demandé pourquoi l’État a payé d’importantes sommes à la HSBC, afin qu’elle lui donne un avis sur la téléphonie mobile, s’il voulait tout reprendre de zéro. Lundi, le chef de l’Église maronite a reçu la visite du gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, avec qui il a eu un entretien de plus d’une demi-heure, centré sur des questions bancaires et financières. Dimanche, au cours de son homélie, Mgr Sfeir, qui s’est félicité de l’échange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah, a estimé que « les tentatives des pays pauvres d’imiter les États riches les conduisent souvent à l’épuisement, parce qu’ils gaspillent tout leur patrimoine artistique, littéraire et religieux afin de pouvoir acquérir des biens matériels ». « Ces pays sacrifient ce qu’ils possèdent pour vivre, mais leur vie finit par perdre tout sens. La matière ne peut pas remplir seule le cœur de l’être humain », a-t-il ajouté. Pour lui, il s’agit là d’un des principaux problèmes de la civilisation moderne. « Les gens courent derrière les biens matériels et accumulent les lacunes spirituelles et morales », a-t-il précisé, expliquant par ce phénomène les violations importantes des lois et les scandales répercutés par les médias.
Le ministre de l’Information, Michel Samaha, a estimé qu’il n’y a aucune raison de douter de l’organisation des élections municipales dans les délais constitutionnels. Il a tenu ces propos au terme d’un entretien, hier, avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir.
« Il est parfaitement normal de respecter les échéances constitutionnelles. Le ministre de...