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Actualités - CHRONOLOGIE

Vie politique - Défilé de personnalités politiques à Bkerké Tammam Salam plaide pour un changement à tous les niveaux

Pour M. Tammam Salam, ancien député de Beyrouth, le changement est requis à tous les niveaux, qu’il s’agisse des méthodes d’action ou des personnes. M. Salam a rendu visite hier au patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, pour lui exprimer ses vœux à l’occasion des fêtes de fin d’année. Il était accompagné du président de l’Alumni, Mohammed Machnouk, et du secrétaire général de la Fédération des Ligues chrétiennes, Habib Efrem. Après avoir exposé l’objectif de sa visite, en réponse aux questions de la presse, il a déclaré : « Il est normal que les gens soient optimistes en ce début d’année. Nous ne voulons pas supprimer cet optimisme, mais ne devons pas non plus occulter la situation actuelle, puisqu’il faut être réaliste. Celle-ci est malheureusement inquiétante, compte tenu notamment des pratiques des responsables fondées sur les intérêts et l’accumulation des acquis et qui ne peuvent en aucun cas jeter les bases de l’édification de l’État auquel les Libanais aspirent ». Après avoir appelé à un changement des personnes et des méthodes d’action, M. Salam a plaidé en faveur d’une réforme administrative, rappelant qu’aucune nouvelle mesure n’a été prise en ce sens. Il reste que pour lui, « c’est la réforme politique qui demeure la plus importante, au même titre que l’élaboration d’une nouvelle loi électorale, fondée sur la démocratie et la consolidation du système démocratique, au sein duquel le contrôle (de l’Exécutif) est essentiel ». « Ce contrôle relève de l’autorité législative, qui ne peut cependant l’exercer que si elle reflète, dans sa composition et sa politique, les aspirations et les espoirs du peuple », a-t-il dit, avant de critiquer la Chambre actuelle, « mise en place grâce aux bulldozers électoraux et à la politique d’échanges de services. » Le député de Beyrouth a en outre jugé prématuré d’ouvrir le dossier du renouvellement du mandat présidentiel, tout en exprimant l’espoir que les échéances électorales (présidentielles, municipales et législatives) auront toutes lieu afin de « favoriser l’émergence d’une nouvelle vision, de nouveaux projets et de permettre à d’autres personnes d’assumer leurs rôles ». Il s’est déclaré contre le monopole du pouvoir et de la décision dans le pays. Plus tard, le patriarche a reçu M. Ibrahim Kanaan, secrétaire général du conseil juridique britannique au Moyen-Orient, puis une délégation du Parti démocratique chrétien libanais, conduite par M. Nehmetallah Abi Nasr.
Pour M. Tammam Salam, ancien député de Beyrouth, le changement est requis à tous les niveaux, qu’il s’agisse des méthodes d’action ou des personnes.
M. Salam a rendu visite hier au patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, pour lui exprimer ses vœux à l’occasion des fêtes de fin d’année. Il était accompagné du président de l’Alumni, Mohammed Machnouk, et...