Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

ÉTATS-UNIS Greenspan se félicite de la politique de la Fed face à la bulle boursière

Le président de la Réserve fédérale (Fed), Alan Greenspan, s’est félicité le week-end dernier de la politique de la Fed face à la bulle boursière de la fin des années 90 qui a permis d’atténuer la récession qui en a découlé aux États-Unis. « Il semble qu’il y ait suffisamment de preuves pour conclure que notre stratégie de s’occuper plutôt des conséquences de la bulle que de la bulle elle-même a été un succès », a-t-il affirmé dans un discours sur les risques de la politique monétaire devant un parterre d’économistes à San Diego (Californie) et dont le texte a été distribué à Washington. « Malgré l’effondrement du marché, les attaques terroristes, les scandales financiers des grandes entreprises, les guerres en Afghanistan et en Irak, nous avons connu une récession exceptionnellement atténuée, plus atténuée que celle de la précédente décennie », a ajouté le président de la Fed. Selon lui il est « illusoire » de croire qu’un resserrement bien programmé de la politique monétaire aurait pu être mis au point pour prévenir la bulle boursière de la fin des années 1990 tout en préservant la stabilité de l’économie. « Nous avons pu appliquer une politique énergique inhabituelle lors des premiers stades de la récession en 2001 parce que l’inflation et les perspectives d’inflation ont été faibles et stables », a-t-il encore indiqué. « Il est communément admis que les prix des actions, obligations, de l’immobilier et les taux de change affectent le Produit intérieur brut (PIB). Mais la plupart des banques centrales ont choisi, du moins jusqu’ici, de ne pas considérer les prix des actions comme objectif à viser, mais plutôt comme des variables économiques à voir à travers le prisme de l’objectif ultime de la politique monétaire », a encore estimé M. Greenspan, qui se référait à plusieurs reprises à son expérience de près de 17 ans à la Fed. Enfin, pour l’avenir le président de la Fed a prédit que « le degré de flexibilité et de résistance affiché par notre économie lors des dernières années devraient nous permettre de voir les choses venir confortablement ». Selon lui la flexibilité grandissante de l’économie américaine et mondiale conduira « à ce qu’une part de plus en plus grande des déséquilibres sera réglée par les actions des entreprises et des ménages. On exigera moins d’initiatives toujours risquées des responsables de la politique monétaire ».
Le président de la Réserve fédérale (Fed), Alan Greenspan, s’est félicité le week-end dernier de la politique de la Fed face à la bulle boursière de la fin des années 90 qui a permis d’atténuer la récession qui en a découlé aux États-Unis. « Il semble qu’il y ait suffisamment de preuves pour conclure que notre stratégie de s’occuper plutôt des conséquences de...