Les conditions de recherche des 148 corps s’avèrent difficiles Doutes sur la fiabilité de Flash Airlines après le crash de Charm el-Cheikh

Macabre loi des séries. Dix jours après la catastrophe aérienne qui a coûté la vie à 113 Libanais, un avion de la compagnie égyptienne Flash Airlines s’est écrasé samedi en mer Rouge après son décollage de Charm el-Cheikh, causant la mort des 148 personnes à bord, en majorité des Français. Si l’option terroriste a immédiatement été écartée, c’est la fiabilité de l’avion qui est au cœur des interrogations. On a appris en effet hier que la Suisse avait interdit, dès 2002, à la compagnie de pénétrer dans son espace aérien et que Flash Airlines avait déjà connu deux atterrissages d’urgence. En attendant les résultats de l’enquête, les sauveteurs tentent de récupérer les corps des victimes. Une entreprise qui s’annonce particulièrement ardue puisque la carlingue du Boeing s’est abîmée dans une zone de failles sous-marines et pourrait se trouver par plus de 150 mètres de fond. PAGE 9