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Actualités - CHRONOLOGIE

Voile islamique - Selon le dignitaire chiite, les musulmans ont le droit de contester la décision française Fadlallah : Le cheikh d’al-Azhar a nui à l’islam

L’ancien guide spirituel du Hezbollah, sayyed Mohammed Hussein Fadlallah, a exigé des « excuses » du cheikh d’al-Azhar, la plus haute autorité de l’islam sunnite, pour l’appui qu’il a apporté au projet de loi français interdisant le voile islamique à l’école publique. «Le cheikh d’al-Azhar a nui à l’islam et aux musulmans en fournissant à l’État français une légitimation musulmane à sa décision », a affirmé lors du prêche du vendredi sayyed Fadlallah, une référence du chiisme qui décrète des fatwas et dont l’influence dépasse les limites du Liban. Le cheikh d’al-Azhar devrait « s’excuser auprès des musulmans et défendre une position islamique afin de protéger l’islam des pressions exercées de l’intérieur et de l’extérieur », a-t-il dit, avant d’ajouter : « La France est le pays des libertés dans l’histoire, et les musulmans ont le droit et la liberté de lancer un débat objectif et de contester pacifiquement la décision du gouvernement en tant que citoyens français. » L’imam d’al-Azhar, Mohammed Sayyed Tantaoui, a affirmé mardi que Paris avait « le droit » d’interdire le voile islamique, notamment dans les écoles publiques, et que, le cas échéant, les musulmanes de France devraient se plier à cette interdiction. Sayyed Fadlallah avait critiqué le 20 décembre dans une lettre ouverte adressée à M. Chirac l’interdiction du foulard islamique à l’école, estimant qu’il s’agissait d’une « atteinte aux droits de l’homme musulman ». Selon lui, « le port du foulard n’est pas un symbole de l’islam mais un engagement religieux au même titre que les autres devoirs religieux et ne pas le porter est un péché. » « La laïcité a-t-elle atteint un tel niveau de faiblesse pour que ses protecteurs craignent qu’un morceau de tissu ou une kippa sur la tête, ou une croix sur la poitrine lui fassent du tort ? C’est une logique qui n’a pas de sens », avait-il estimé.
L’ancien guide spirituel du Hezbollah, sayyed Mohammed Hussein Fadlallah, a exigé des « excuses » du cheikh d’al-Azhar, la plus haute autorité de l’islam sunnite, pour l’appui qu’il a apporté au projet de loi français interdisant le voile islamique à l’école publique.
«Le cheikh d’al-Azhar a nui à l’islam et aux musulmans en fournissant à l’État français...