Voile - Lecourtier relativise la contestation au Liban

L’affaire du voile en France continue de susciter de vives réactions au Liban, la dernière en date étant celle de sayyed Mohammed Hussein Fadlallah, qui a exigé hier des « excuses » du cheikh d’al-Azhar, pour l’appui qu’il a appporté au projet de loi français interdisant le voile islamique à l’école publique. Sayyed Fadlallah a ainsi accusé cheikh Mohammed Sayyed Tantaoui d’avoir « nui à l’islam en fournissant à l’État français une légitimation musulmane à sa décision ». De son côté, l’ambassadeur de France à Beyrouth, Philippe Lecourtier, a relativisé, à sa sortie de Bkerké, l’importance du mouvement de contestation au Liban contre la décision de Paris d’interdire le voile à l’école publique, affirmant que le nombre des Libanais qui avaient manifesté devant l’ambassade n’était « pas grand ».