Décrié au sein de son propre gouvernement sur sa politique de colonisation, tancé par l’Onu sur son entêtement à poursuivre la construction de la « clôture de sécurité » qui empiète sur les territoires palestiniens en Cisjordanie, Ariel Sharon tente de maintenir le flou sur ses véritables intentions. Alors qu’il menace les Palestiniens de prendre des « mesures unilatérales », notamment en annexant une partie de la Cisjordanie, fortement colonisée, il envoie son fils Omri négocier à Londres avec Jibril Rajoub, conseiller personnel de Yasser Arafat qu’il veut toujours écarter.
Mais c’est surtout à l’intérieur de son propre camp que le Premier ministre israélien est contesté. Une véritable fronde se développe au sein de son cabinet, plusieurs ministres menaçant de démissionner, les uns pour protester contre le maintien de certaines colonies, les autres pour tenter d’imposer une relance du processus de paix.
Atmosphère trouble rendue plus compliquée encore par la publication d’un rapport des Nations unies qui estime que la construction du mur est un revers pour la paix.
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Décrié au sein de son propre gouvernement sur sa politique de colonisation, tancé par l’Onu sur son entêtement à poursuivre la construction de la « clôture de sécurité » qui empiète sur les territoires palestiniens en Cisjordanie, Ariel Sharon tente de maintenir le flou sur ses véritables intentions. Alors qu’il menace les Palestiniens de prendre des « mesures...
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