À son arrivée à l’aéroport de Kerman, le général Raad a exposé à la presse la composition de l’aide : 16 tonnes de tentes, de couvertures, de brancards et de chaises roulantes assurées par le haut comité de secours, et 9 tonnes de médicaments offertes par le ministère de la Santé, qui avait auparavant pris contact avec l’ambassade d’Iran à Beyrouth, à travers le CICR, afin de s’informer de la nature des médicaments qui manquent à Kerman.
Le général Raad a ensuite indiqué que l’envoi de l’aide est « l’expression de la solidarité du Liban avec la République islamique d’Iran et les sinistrés de Kerman ». Il a expliqué que ce sont les autorités iraniennes qui avaient défini la nature de l’aide dont elles avaient le plus besoin dans les villes et les villages détruits par le séisme. Il a fallu aux autorités libanaises vingt-quatre heures seulement pour constituer les paquets, a-t-il ajouté.
Interrogé ensuite par la presse, le représentant du ministère iranien des Affaires étrangères, qui avait accueilli la délégation à l’aéroport, a estimé que l’espoir demeure de trouver des survivants sous les décombres, en soulignant que trois jours après le séisme, des blessés ont pu être retirés des ruines.
Les journalistes libanais ont tenté de se rendre sur les lieux du drame dans la ville de Bam, mais ils n’ont pu y accéder en raison des conditions climatiques.
À Beyrouth, les responsables libanais continuaient hier d’exprimer leur sympathie aux autorités iraniennes. L’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, s’est rendu à la husseiniyé (lieu de culte chiite) de Bir Hassan où les responsables de la chancellerie iranienne recevaient leurs condoléances. Mgr Matar a présenté ses condoléances à l’ambassadeur Massoud Idriss, au nom du patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir.
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