Dans une déclaration à la presse, il a ajouté samedi : « Quand ce régime s’est mis à proclamer depuis des années sa volonté d’ouverture, nous avons affirmé à l’époque qu’une autorité née de l’oppression et de la violence ne pouvait en aucun cas prétendre à la sauvegarde des libertés. » Selon le général Aoun, l’expérience a prouvé en effet que « les Libanais souffrent tous les jours des décisions arbitraires que les services de renseignements syriens imposent aux institutions libanaises ».
Et de conclure : « Même si le régime syrien a manifesté de bonnes dispositions à l’égard des revendications américaines (concernant la lutte contre le terrorisme), il ne peut aller trop loin du fait qu’il doit son existence à la nuisance sécuritaire causée par les différents partis et organisations qui constituent aujourd’hui l’unique pilier du régime. »
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