Le Conseil des ministres qui se réunit ce matin pourrait satisfaire l’une des revendications les plus importantes des professeurs de l’Université libanaise (UL), en grève depuis le 17 novembre dernier: le rétablissement des conseils de facultés, c’est-à-dire d’une grande partie de l’autonomie administrative de l’université. Toutefois, l’UL ne sera pas au bout de ses peines pour autant. Les professeurs exigent, en effet, pour reprendre le chemin des salles de cours, que les décisions prises fassent l’objet de décrets bien précis, ou que le rétablissement des conseils de facultés soient approuvés par la Chambre. En outre, certaines de leurs revendications de base ne sont pas sûres d’être satisfaites, notamment l’indemnité de fin de service au bout de trente ans d’enseignement, et non pas de quarante ans.
Par ailleurs, le danger de la politisation guette toujours l’université publique et les conseils de facultés qui seraient rétablis pourraient bien refléter les clivages qui se manifestent sur la scène nationale et frustrer les professeurs à plein temps du fruit de leur combat. Un budget insuffisant restreindrait aussi considérablement l’efficacité de ces conseils.
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Le Conseil des ministres qui se réunit ce matin pourrait satisfaire l’une des revendications les plus importantes des professeurs de l’Université libanaise (UL), en grève depuis le 17 novembre dernier: le rétablissement des conseils de facultés, c’est-à-dire d’une grande partie de l’autonomie administrative de l’université. Toutefois, l’UL ne sera pas au bout de...
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