Non parce que l’Assemblée a innocenté M. Fouad Siniora, soupçonné de dilapidation de fonds publics, ou parce qu’elle a décidé par 70 voix sur 75, soit plus de la majorité requise (65 voix) de former une commission d’enquête pour vérifier si les mêmes soupçons qui pèsent sur l’ancien ministre du Pétrole, Chahé Barsoumian, sont légitimes, mais parce qu’en ce faisant, elle redonne vie à son rôle principal, longtemps oublié : contrôler l’action de l’Exécutif et se porter garante des deniers publics. Un rôle qui reste pour le moment tronqué, car, comme l’a relevé Boutros Harb, de nombreuses affaires de corruption restent en suspens. Le Parlement s’y attaquera-t-il, lorsqu’il simplifiera et éclaircira le mécanisme de jugement devant la Haute Cour spéciale ? Possible. En tout cas, Nabih Berry a promis une réunion parlementaire qui sera exclusivement consacrée à ce point.
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de Tilda ABOU RIZK
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