Le président de la République, le général Émile Lahoud, a affirmé hier que les Administrations et les institutions publiques au Liban gagneraient à être « restructurées, modernisées, adaptées aux développements techniques et scientifiques dans le monde ».
Devant une délégation du Conseil national des anciens fonctionnaires présidée par Khattar Chebli, le chef de l’État a souligné la nécessité de procéder à « un recyclage des fonctionnaires de manière à ce que l’Administration devienne effectivement au service du citoyen ». Selon M. Lahoud, ce dernier ne devrait pas se sentir « victime de la routine et des complications bureaucratiques ». Il a ainsi estimé que l’état actuel de l’Administration « creusait davantage le fossé entre le pouvoir et le citoyen ». Par ailleurs, le président de la République a insisté sur l’importance du principe de la punition et de la récompense : « Les fonctionnaires productifs et méritants doivent être récompensés, contrairement à ceux qui sont corrompus et négligeants. Ceux-là doivent être sanctionnés », a-t-il ajouté, avant de poursuivre : « Toute réforme au sein de l’Administration doit être dépolitisée de manière à ce qu’aucun fonctionnaire ne se sente redevable à tel ou tel autre responsable politique. De fait, sa seule allégeance doit être à l’État de sorte que son unique souci soit celui de servir sa patrie, et non de satisfaire ses propres intérêts ou ceux du responsable qui couvre ses abus. » Par ailleurs, le président Lahoud a affirmé que les organismes de contrôle sont appelés à « jouer pleinement leur rôle d’autant que ceux qui en sont responsables jouissent de l’immunité qui leur permet de remplir leurs obligations, loin de toute pression ». Il a estimé qu’un changement radical au sein de l’Administration requiert une contribution de toutes les parties, aussi bien des dirigeants que des citoyens. « Car le responsable ne peut lutter à lui seul contre la corruption et l’anarchie », a déclaré le chef de l’État. En effet, selon lui, « le citoyen doit lui aussi s’abstenir de céder aux chantages dont il pourrait être victime » de la part des fonctionnaires.
Devant une délégation du Conseil national des anciens fonctionnaires présidée par Khattar Chebli, le chef de l’État a souligné la nécessité de procéder à « un recyclage des fonctionnaires de manière à ce que l’Administration devienne effectivement au service du citoyen ». Selon M. Lahoud, ce dernier ne devrait pas se sentir « victime de la routine et des complications bureaucratiques ». Il a ainsi estimé que l’état actuel de l’Administration « creusait davantage le fossé entre le pouvoir et le citoyen ». Par ailleurs, le président de la République a insisté sur l’importance du principe de la punition et de la récompense : « Les fonctionnaires productifs et méritants doivent être récompensés, contrairement à ceux qui sont corrompus et négligeants. Ceux-là doivent être sanctionnés », a-t-il ajouté, avant de poursuivre : « Toute réforme au sein de l’Administration doit être dépolitisée de manière à ce qu’aucun fonctionnaire ne se sente redevable à tel ou tel autre responsable politique. De fait, sa seule allégeance doit être à l’État de sorte que son unique souci soit celui de servir sa patrie, et non de satisfaire ses propres intérêts ou ceux du responsable qui couvre ses abus. » Par ailleurs, le président Lahoud a affirmé que les organismes de contrôle sont appelés à « jouer pleinement leur rôle d’autant que ceux qui en sont responsables jouissent de l’immunité qui leur permet de remplir leurs obligations, loin de toute pression ». Il a estimé qu’un changement radical au sein de l’Administration requiert une contribution de toutes les parties, aussi bien des dirigeants que des citoyens. « Car le responsable ne peut lutter à lui seul contre la corruption et l’anarchie », a déclaré le chef de l’État. En effet, selon lui, « le citoyen doit lui aussi s’abstenir de céder aux chantages dont il pourrait être victime » de la part des fonctionnaires.
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