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Journée de Jérusalem - Le chef du Hezbollah menace de frapper au cœur d’Israël Nasrallah : Les États-Unis responsables des attentats dans la région(PHOTOS)

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a menacé vendredi de frapper au cœur d’Israël, en cas d’attaque de la part de ce dernier contre le Liban ou la Syrie, et s’est déchaîné contre la politique des États-Unis, qu’il a rendue responsable des récents attentats dans la région.

«La haine des États-Unis ne cesse d’augmenter », a lancé sayyed Nasrallah, en assimilant la politique américaine à celle d’Israël, pays qu’il a voué à la « disparition ».
Le chef du Hezbollah a tenu ces propos lors d’une célébration flamboyante par sa formation de la « Journée de Jérusalem », qui a constitué une véritable démonstration de force de ses troupes dans la banlieue-sud de Beyrouth, rassemblant des dizaines de milliers de personnes.
Répondant aux menaces répétées de frappes israéliennes contre le Liban et la Syrie, sayyed Nasrallah a déclaré : « Il est vrai que l’aviation israélienne est puissante, mais s’ils attaquent notre peuple ou nos frères (syriens), il est de notre droit légitime de frapper non seulement les régions proches (des frontières), mais aussi tout lieu que nous pouvons atteindre », en Israël.
« Le bras de la résistance est long et sa riposte sera au-delà de toute attente », a-t-il lancé.
Sayyed Nasrallah s’est en outre moqué du Premier ministre israélien, Ariel Sharon, le qualifiant de « grenouille dont l’apparence fait peur », ridiculisant « ses généraux » et leur « armée impuissante ». « N’ayez pas peur de l’armée israélienne, désormais incapable d’envahir quelque pays arabe que ce soit. Cette armée est impuissante », a-t-il dit, en se référant aux « échecs » israéliens au Liban et dans les territoires palestiniens. Il a prédit que « la poursuite de l’occupation des territoires palestiniens et de la colonisation conduira à la destruction de l’État d’Israël ».
Citant à profusion les journaux israéliens et les critiques européennes – y compris celle du pape Jean-Paul II – de la politique israélienne, il a affirmé qu’« un Israélien sur cinq veut fuir son pays » et estimé que « les Israéliens sont dans une impasse sécuritaire ».
Il a aussi appelé le monde arabo-musulman à continuer à faire des dons à l’intifada palestinienne car l’argent, a-t-il expliqué, apporte « les armes, la nourriture et le logement » aux Palestiniens.
Sayyed Nasrallah a, d’autre part, laissé entendre que la politique américaine était la vraie cause des attentats contre les intérêts occidentaux dans la région.
« Si nous devons considérer ce qui se passe en Arabie saoudite, en Turquie et en Irak, la condamnation doit s’adresser en premier aux États-Unis », a-t-il lancé.
« Le fait que les États-Unis se font les hérauts de la propagation de la démocratie dans la région ne réduit en rien leur responsabilité dans l’instabilité » que traverse cette région, a-t-il souligné.
Ryad et Istanbul ont été tout récemment le théâtre d’attentats sanglants – revendiqués par el-Qaëda, ou des groupes islamiques – qui ont fait des dizaines de morts alors que les forces de la coalition en Irak sont quotidiennement la cible d’attaques.
Deux attentats jeudi à la voiture piégée visant des intérêts britanniques en Turquie ont fait 27 morts. Le Hezbollah avait vivement condamné il y a quelques jours l’attentat de Ryad au cours duquel sept Libanais avaient trouvé la mort.
Pour autant, « les États-Unis constituent une menace sérieuse à la stabilité et à la sécurité de la région », a poursuivi sayyed Nasrallah, comparant l’occupation de l’Irak à celle des territoires palestiniens. Il s’est enfin solennellement engagé à obtenir « la libération des détenus dans les prisons israéliennes, quel que soit le résultat des négociations » en cours entre son mouvement et Israël en vue d’un échange de prisonniers, parmi lesquels une vingtaine de Libanais.
« En cas d’échec des négociations, nous ferons tout pour obtenir la libération de nos détenus », a-t-il dit.
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a menacé vendredi de frapper au cœur d’Israël, en cas d’attaque de la part de ce dernier contre le Liban ou la Syrie, et s’est déchaîné contre la politique des États-Unis, qu’il a rendue responsable des récents attentats dans la région.«La haine des États-Unis ne cesse d’augmenter », a lancé sayyed...