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Joumblatt : Les menaces vont se multiplier contre Damas

Le chef du PSP, Walid Joumblatt, s’est étonné « comment un ministre qui jouit de la confiance de la Chambre peut être déféré en justice », soupçonnant l’existence derrière tout cela d’une volonté de « régler des comptes dans le cadre, entre autres, de l’affaire al-Madina ». Il a en outre invité les magistrats restés honnêtes – « il doit bien y en avoir encore quelques-uns », a-t-il ironisé – à « prendre la bonne décision pour que l’on puisse en finir avec cette lourde blague ». D’autre part, le député du Chouf a estimé que les menaces contre la Syrie allaient se multiplier, « sauf que nous nous arc-bouterons sur nos constantes en préservant et en soutenant la résistance ». Il a également indiqué que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lui a confirmé que pour qu’il soit mené à bien, l’échange de prisonniers entre le parti intégriste et Israël « devra nécessairement inclure Samir Kantar ». Walid Joumblatt s’est d’abord rendu hier auprès de l’uléma chiite, sayyed Mohammed Hussein Fadlallah, avec lequel il a effectué, durant plus d’une heure, un tour d’horizon de la situation régionale. Les deux hommes se sont notamment arrêtés sur les derniers rebondissements en Irak ; sur les conditions de l’établissement d’un pouvoir irakien indépendant, « loin des pressions de l’occupation » ; sur la résistance et son avenir à court terme ; sans compter la situation interne à la lumière « des nouvelles pressions US contre le Liban et la Syrie » ou la question du gaspillage. Walid Joumblatt et sayyed Fadlallah ont en outre affirmé la nécessité de redonner à la scène locale tout ce qu’il lui faut pour arriver à faire face à ces nouveaux défis. Interrogé, au sortir de son entretien, sur le point de savoir jusqu’où pourrait aller l’escalade américaine contre la Syrie, le seigneur de Moukhtara a ironisé en se demandant « ce que pourraient bien faire les États-Unis... En 1982, ils ont lâché Israël, qui a occupé le Liban, nous avons été fortement humiliés, mais nous avons repris le cours des choses... Les États-Unis peuvent occuper un pays, mais il y a un peuple qui résistera ».
La deuxième visite de Walid Joumblatt a été celle qu’il a rendue au secrétaire général du Hezbollah.
Le chef du PSP, Walid Joumblatt, s’est étonné « comment un ministre qui jouit de la confiance de la Chambre peut être déféré en justice », soupçonnant l’existence derrière tout cela d’une volonté de « régler des comptes dans le cadre, entre autres, de l’affaire al-Madina ». Il a en outre invité les magistrats restés honnêtes – « il doit bien y en avoir...