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Coopération - La délégation parlementaire australienne rencontre Berry et Obeid McDonald doute que son gouvernement puisse endosser les sanctions US contre la Syrie

La délégation parlementaire australienne, à Beyrouth depuis mercredi soir pour une visite de cinq jours, a rencontré hier le président de la Chambre, Nabih Berry, et le ministre des Affaires étrangères. Le président de la délégation, Sandy McDonald, a affirmé devant ses hôtes que l’Australie « a de tout temps œuvré à trouver une solution juste (au problème du Proche-Orient) qui puisse satisfaire toutes le parties en présence ».
Les parlementaires australiens se sont rendus dans la matinée à Aïn el-Tiné où ils ont rencontré M. Berry en présence notamment du député du Nord, Abdel-Rahman Abdel-Rahman, et l’ambassadrice d’Australie, Stéphanie Anna Shwabsky. À l’issue de la rencontre, M. McDonald a affirmé qu’il s’agissait d’une visite de courtoisie qui vise à renforcer les relations bilatérales. Outre un certain nombre de responsables politiques, la délégation rencontrera les officiers de l’Onu et se rendra dans plusieurs régions notamment celles dont est issue une grande partie de la communauté libanaise vivant en Australie.
« La communauté libanaise en Australie a joué un rôle extrêmement important dans notre société », a précisé M. McDonald en évoquant les quelque 300 000 Libanais qui « prennent part à tous les secteurs de la vie culturelle, politique, économique et à la vie publique en général ». « L’Australie en est fière », a-t-il ajouté.
M. McDonald a ensuite invité les personnes présentes à observer une minute de silence en mémoire « des victimes libanaises tombées en Arabie saoudite ».
À la question de savoir si le gouvernement australien partageait la vision selon laquelle le monde arabe serait « une société de terroristes », M. McDonald a affirmé que son pays est depuis longtemps engagé dans le processus de paix au Moyen-Orient. « Notre présence (dans la région) s’inscrit d’ailleurs dans cette optique, afin de trouver une solution juste qui puisse satisfaire toutes les parties en présence », a-t-il ajouté.
Interrogé sur la position de son pays vis-à-vis du vote par le Congrès américain du Syria Accountability Act (SALSA), M. McDonald a indiqué que la délégation qu’il préside n’était pas représentative du gouvernement australien. « Quoi qu’il en soit, je ne pense pas que l’Australie va endosser cette décision. L’Australie et les États-Unis sont deux pays différents », a-t-il soutenu. Prié de dire si les entretiens avec M. Berry ont notamment porté sur la coopération parlementaire entre les deux pays, il a répondu par l’affirmative, soulignant avoir transmis au chef du Parlement libanais une invitation, qui lui a été adressée par son homologue australien, pour visiter l’Australie en compagnie d’une délégation parlementaire.
Par ailleurs, la délégation australienne s’est rendue au palais Bustros, où elle a rencontré M. Jean Obeid. Commentant la situation régionale à la lumière « des menaces adressées au Liban et à la Syrie » par le ministre israélien de la Défense, M. McDonald a réitéré la position de son pays en faveur de la paix dans la région. « Nous sommes particulièrement concernés par la situation du peuple palestinien, et l’Australie accorde à ce dossier une attention particulière », a-t-il dit. Prié d’évaluer la situation en Irak, il a affirmé que la délégation s’était auparavant rendue en Syrie, précisément « parce que nous considérons que ce pays joue un rôle-clé dans cette région, du fait de sa proximité géographique avec l’Irak ».
La délégation parlementaire australienne, à Beyrouth depuis mercredi soir pour une visite de cinq jours, a rencontré hier le président de la Chambre, Nabih Berry, et le ministre des Affaires étrangères. Le président de la délégation, Sandy McDonald, a affirmé devant ses hôtes que l’Australie « a de tout temps œuvré à trouver une solution juste (au problème du...