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Université libanaise - Le financement de la mutuelle n’a toujours pas été assuré Menace de grève générale des professeurs de l’UL - deuxième section

Les professeurs des deuxièmes sections de l’Université libanaise (UL) ont décidé de se mettre en grève ouverte, à partir du 17 novembre, s’ils n’obtiennent pas satisfaction de leurs revendications.
Le détonateur de ce mouvement revendicatif partiel, qui ne touche que les professeurs des secondes sections de l’UL, est la question des fonds accordés par l’État à la mutuelle des fonctionnaires. Les secondes sections de l’UL sont situées dans les régions à prédominance chrétienne. Les professeurs réclament une rallonge de 2,3 milliards de livres pour leur mutuelle, au titre du budget de l’année 2003. Ils affirment que des hôpitaux comme l’Hôtel-Dieu et l’AUH n’acceptent plus de les recevoir, après l’épuisement des fonds de la mutuelle.
Les professeurs de l’UL sont outrés de voir que toutes les promesses qui leur ont été faites, au sujet de cette demande, sont restées sans suite.
Mais s’ils ont fixé comme date de leur mouvement de grève le 17 novembre, c’est qu’ils laissent encore une chance au président de la Chambre, Nabih Berry, de tenir parole. Ce dernier a en effet promis que les 2,3 milliards de livres seront versés le 15 novembre au plus tard. Cet engagement a été confirmé hier par le Premier ministre, Rafic Hariri, qui a reçu une délégation de la Ligue des professeurs à plein temps de l’UL.
Bien entendu, il ne s’agit pas de la seule revendication des professeurs de l’UL, mais il semble qu’elle soit la plus urgente. Les professeurs exigent en outre rien moins que l’application des statuts assurant une autonomie administrative à l’UL. Mais cette autonomie qu’elle a perdue durant la guerre, elle ne semble pas prête de la regagner.
Les professeurs des deuxièmes sections de l’Université libanaise (UL) ont décidé de se mettre en grève ouverte, à partir du 17 novembre, s’ils n’obtiennent pas satisfaction de leurs revendications.Le détonateur de ce mouvement revendicatif partiel, qui ne touche que les professeurs des secondes sections de l’UL, est la question des fonds accordés par l’État à la...