« Par ailleurs, le service de protection du consommateur, qui est doté depuis peu d’un nouveau directeur, va subir une refonte totale à la lumière du projet de loi que j’ai soumis au Conseil des ministres et qui doit être incessamment étudié par un comité interministériel sous la présidence de M. Issam Farès, a-t-il ajouté. C’est un projet de loi qui va de pair avec les autres textes concernant l’antitrust, le dumping, l’abolition des agences commerciales et la refonte de l’organigramme du ministère de l’Économie, au sein duquel la protection du consommateur devient une direction et non plus un service. Cette direction relève ainsi d’un conseil national de la protection du consommateur, présidé par le ministre de l’Économie, et qui va mettre en œuvre dans son budget comme dans ses objectifs les ONG auxquelles nous accorderons un rôle effectif. »
Ce service n’est toutefois pas présent à l’admission des produits au Liban, celle-ci relevant de la douane ou du ministère de l’Agriculture, ni dans les usines et les centres de préparation de produits alimentaires, qui relèvent des ministères de l’Agriculture et de l’Industrie, ni dans les fermes qui relèvent également du ministère de l’Agriculture. « Les municipalités et le ministère de la Santé sont tout également impliqués dans cette jungle de législations et de réglementations, a poursuivi M. Hamadé. J’espère, à travers un conseil national de la protection du consommateur et avec une action civile élargie, mettre fin à cette confusion qui dure depuis l’Indépendance. »
« La nouvelle loi sur la protection du consommateur a été inspirée des normes européennes et de la loi belge, qui est l’une des plus modernes sur le plan européen. Nous avons reçu l’assistance de plusieurs organisations internationales pour son élaboration et le texte est actuellement devant le Conseil des ministres. Elle doit être transmise très rapidement à la Chambre », a-t-il conclu.
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