« J’ai déjà purgé 13 ans d’exil. Mais ils ne réalisent pas encore que d’ici à deux ans, au plus tard, ce sont eux tous qui se retrouveront en prison », a-t-il indiqué, en allusion aux dirigeants et aux magistrats.
Le général Aoun s’en est pris aux quatre juges d’instruction qui ont pris en charge son premier dossier « fictif », en les nommant : « Il s’agit de Labib Zouein, Fouad Dagher, Georges Ghantous et Nouhad el-Wadi. Ils sont coupables de complicité et de diffamation, tout comme les ministres des Finances qui ont eu l’occasion de prendre connaissance de ce dossier. Normalement, le magistrat ferme le dossier s’il constate qu’il n’a aucune substance. »
« Cela suffit, ils ont outrepassé toutes les limites. Ils ont franchi le Rubicon. D’abord, ils m’ont interdit de passage dans les médias et m’ont saisi mes droits matériels. Ils ont été aussi loin que possible dans la diffamation et le dénigrement. J’ai tout supporté. Maintenant, ils ont émis un mandat d’arrêt contre moi pour avoir défendu la souveraineté et l’indépendance de mon pays. Ils ont franchi tous les degrés de la collaboration et sont devenus un exemple de traîtrise. Il faut qu’ils soient soumis à une forme de justice publique ! » a-t-il indiqué.
Jusqu’où pousse-t-il l’analogie avec le général de Gaulle ? « On verra. En attendant, il faut faire l’analogie au Liban entre Laval et les magistrats. »
Et de conclure, concernant la procédure judiciaire : « Il y aura des réactions internationales. Ils vont être pris en flagrant délit. »
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